Algérie

Remue-ménage au CHU de Tizi Ouzou Des médecins demandent un changement



Des dizaines de médecins, spécialistes, professeurs et autres ont observé avant-hier matin un rassemblement au centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou, suite à l'appel de la coordination syndicale locale du CHU. Une coordination animée par la section syndicale des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires et par la section syndicale des praticiens spécialistes de la santé publique.
à travers ce mouvement, les protestataires ont voulu dénoncer 'les conditions d'exercice au sein du CHU qui ne cessent de se dégrader, le manque de moyens et l'abus de pouvoir de la direction'. Plusieurs anomalies ont été relevées par les contestataires qui dénoncent entre autres 'la nomination à des postes de responsabilité sans consultation des organes de la direction, la mutation de plusieurs cadres intègres de manière abusive vers d'autres services, l'élection à la présidence du conseil scientifique du conjoint du DG, constituant de fait un conflit d'intérêt, la suspension de trois mois, sans raison, du salaire d'un professeur chef de service, la non-consultation des praticiens quant au choix du matériel et des réactifs commandés et la concentration des pouvoirs chez une seule personne, sans possibilité de critiquer, ce qui est contraire à l'esprit de collégialité''.
Une situation qui est aux yeux de cette coordination syndicale 'une gestion qui relève de l'autoritarisme de la part du premier responsable du CHU'. à cela s'ajoute 'le manque de moyens, l'absence de commodités, l'absence de connexion internet, le manque chronique des médicaments et des réactifs, le manque de moyens d'exploration dignes d'un CHU, comme la radiologie interventionnelle, l'immunologie'. Les médecins grévistes ont déploré pour leur part 'la campagne de désinformation lancée par le DG du CHU à travers la presse écrite et audiovisuelle, de manière à faire croire à l'opinion publique que tout va bien au niveau de cet établissement, au moment où les travailleurs et les malades vivent le calvaire au quotidien'.
K. T




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