Algérie - Revue de Presse

Remplacement du préfabriqué à Chlef



Les sinistrés d?El Asnam en colère Devant le silence des autorités centrales et locales quant à la mise en ?uvre des dispositions de la loi de finances 2007 relatives à l?octroi d?un don de 100 millions de centimes pour chaque famille sinistrée, la coordination des cités en préfabriqué à travers la wilaya a décidé de réagir en appelant les décideurs à « respecter leurs engagements et à satisfaire rapidement la revendication principale des sinistrés d?El Asnam ». Chlef. De notre bureau En effet, dans un communiqué remis samedi à la presse, elle dénonce « la fuite en avant des responsables locaux et leur obstination à imposer des solutions à sens unique, sans consulter les citoyens concernés ni leurs représentants ». « L?administration a carrément fermé la porte du dialogue avec les représentants des 20 000 familles concernées et s?emploie à imposer des solutions que nous rejetons en bloc. Nous avons attiré son attention à maintes reprises sur ce choix inapproprié qu?est celui des terrains agricoles pour la construction de villes nouvelles destinées à accueillir une partie des sinistrés, en l?occurrence les locataires », lit-on dans le document portant le n°4. Les villes en question, dont le lancement des travaux a eu lieu ces derniers mois, devraient abriter 6300 familles réparties entre les communes voisines de Chlef et Chettia. « Acte criminel » La coordination des comités de quartier qualifie d?« acte criminel » et de « dilapidation des terres agricoles ayant été dégagées à cette fin », alors qu?il existe, selon elle, « des terrains nus ailleurs pouvant abriter cette opération ». Pour ce qui est de l?autre partie composée de 12 000 propriétaires occupant les mêmes constructions, l?Etat avait prévu initialement des crédits bancaires à des taux bonifiés pour la remise en l?état de leurs baraques. Peu après, des changements sont intervenus dans la loi de finances 2007 qui a été approuvée par le Parlement sortant et signée par le président de la République fixant une aide financière pour chaque famille concernée sans aucune distinction entre les sinistrés de cette catastrophe naturelle. Cependant, au moment où l?on attendait des (bonnes) nouvelles sur le sujet à l?occasion de la visite du chef de l?Etat dans la région, les 29 et 30 mai dernier, le ministre de l?Intérieur a déclaré, contre toute attente, que cette disposition de la loi de finances est « inapplicable pour avoir été adoptée à la sauvette par le Parlement en fin de mandat ». Cette déclaration n?a pas été du goût de la population dont les représentants sont montés à plusieurs reprises au créneau pour dénoncer le « revirement inattendu du gouvernement actuel qui s?est engagé pourtant à prendre en charge rapidement le sort dramatique des familles vivant sous le zinc depuis 27 ans avec tout ce que cela engendre comme maladies et souffrances au quotidien ». Ils réclament l?application « sans réserve et dans sa totalité de la loi de finances de 2007 qui a fixé une aide de 100 millions de centimes pour chaque famille occupant ce type de construction depuis le séisme d?octobre 1980 ». A défaut, les plaignants affirment avoir décidé une série de mesures de riposte « pour faire valoir leurs droits dans le strict respect des lois de la République ». A ce titre, le communiqué remis à la presse mentionne les actions que la coordination compte entreprendre au cas où ses revendications ne seraient pas satisfaites dans l?immédiat. Cela va d?un sit-in devant le siège de la wilaya au boycott de la rentrée scolaire et des élections locales, entre autres.


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