Remous à la Sonelgaz

La Société de distribution d'électricité de Jijel (SDE) vit, depuis plusieurs jours, un mouvement de protestation.Dans un communiqué rendu public, la section syndicale s'insurge contre les dépassements de l'administration à l'encontre des travailleurs , les restrictions imposées sur le droit de l'exercice syndical ainsi que l'agression corporelle dont a été victime le secrétaire général.
Les travailleurs déplorent « la révocation arbitraire de trois travailleurs en l'espace de six mois en cette conjoncture particulière du confinement que connaît le pays et les conditions difficiles que vivent les travailleurs ».
Rappelant que l'entreprise n'a enregistré qu'une seule révocation durant trente ans, a tenu à préciser le secrétaire de la section syndicale, Moad Rouidi, qui nous a affirmé que l'administration a infligé des sanctions de deuxième et troisième degré à certains travailleurs dont l'un d'eux était en congé de maladie, « ce qui est contraire au code de travail 11/90 » .
Poursuivant ses griefs à l'encontre de l'administration, le syndicat estime qu'elle « a failli dans la prise en charge des préoccupations des travailleurs en matière de prévention et de sécurité, notamment au niveau de la cité administrative, la circonscription de l'exploitation de la daïra d'El Milia, la partialité de l'administration dans le traitement des dossiers disciplinaires, des mutations et les promotions annuelles.
Les responsables de trois sections syndicales de Jijel, Taher et El Milia jugent, par ailleurs, que l'appareil disciplinaire fonctionne 24/h sur 24, faisant fi de tous les textes et instructions ministérielles portant respect des conditions particulières que traverse le pays en cette période de confinement.
B. M. C.