Algérie

Remontée des eaux souterraines du centre-ville: Le manque de financement entrave les solutions provisoires



Très attendus par les habitants du centre-ville d'Oran et en particulier les occupants des immeubles 16 et 18 à la rue Mohamed Khemisti, le projet de traitement du phénomène des inondations par les eaux souterraines a été décalé faute de moyens financiers. Ce projet d'un montant de près de 55 millions de dinars devait présenter une solution provisoire pour ce problème en attendant la réalisation avec un forage horizontal. Selon la direction des ressources en eau de la wilaya d'Oran, «l'attribution du marché relatif au projet de traitement du phonème des inondations par les eaux souterraines des immeubles 16 et 18 à la rue Mohamed Khemisti est annulé suite au manque de couverture financière».Dans ce contexte, la direction de l'hydraulique a annoncé il y a quelques jours que le projet de réalisation d'un forage horizontal à même d'évacuer les eaux souterraines s'accumulant au niveau d'une partie du centre-ville d'Oran a été validé par la tutelle. Le cahier des charges du projet réalisation d'un forage horizontal pour drainer l'eau d'une façon gravitaire et l'empêcher de s'accumuler est en cours d'élaboration. La remontée des eaux souterraines au centre-ville d'Oran constitue toujours un problème pour les habitants et les commerçants. Cette remontée d'eau constitue une menace réelle pour les fondations des immeubles réalisés durant la période coloniale, notamment au bd Hamou Boutlélis (place Karguentah), les rues Larbi Ben M'hidi, Mohamed Khemisti et le bd Emir Abdelkader. Plus particulièrement ceux des numéros 16 et 18 de la rue Khemisti. Les fondations de ces constructions font face à ce phénomène depuis des années.
La direction des ressources en eau et la Société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR) interviennent régulièrement pour évacuer l'eau stagnante. Le CTC a déjà mis en garde sur le fait que le milieu humide et inondé depuis des années a fatalement un impact sur les fondations des immeubles, surtout que dans le même temps les colonnes montantes des rejets des eaux usées se déversent aussi dans les sous-sols. A Oran, le réseau des galeries souterraines est subdivisé en 5 secteurs correspondant aux bassins versants topographiques de la ville. Il y a d'abord le secteur nord-ouest (ravin de Ras El Aïn), dont les eaux sont rejetées en mer au collecteur de «Fort Lamoune», puis les secteurs nord-centre et nord-est, dont le collecteur principal rassemble les eaux à proximité de l'entrée du port d'Oran, rejet de Cueva d'El Agua et les secteurs sud-ouest et sud-est, situés sur le versant orienté vers la Sebkha, dont les eaux collectées, en direction de la Cheminée du Petit Lac, reliée par une galerie (collecteur visitable) permettant d'évacuer plus de 40 m3/s vers la station d'épuration d'El Kerma.
Ce phénomène de remontée des eaux souterraines a été constaté à partir de 2008 dans le sous-sol de quelques immeubles du centre-ville. Le phénomène a pris une ampleur importante à la fin de l'année 2012 où il a été ressenti au sous-sol de la banque BDL (Agence Ahmed Zabana).


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)