Algérie

Remise en service à partir d'avril prochain



Remise en service à partir d'avril prochain
Le train n°3 du complexe gazier de Tiguentourine, ciblé par une attaque terroriste le 16 janvier 2013, qui produisait, en moyenne, 16 millions de mètres cubes par jour, sera opérationnel en avril prochain, soit deux mois avant le délai initialement prévu de sa remise en marche, a annoncé le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi.En marge d'une visite de travail qui l'a mené à Ghardaïa, Hassi Messaoud et Constantine, M. Mazouzi a affirmé que «les travaux de réhabilitation du train n°3 (du complexe gazier) de Tiguentourine se poursuivent, et cette unité sera prête en avril prochain au lieu de juin, tout comme l'unité de compression de gaz». Ainsi, la remise en service de ce compartiment et l'entrée en activité de l'unité de compression de gaz devraient permettre de porter la production de l'usine à 17,5 millions de m3/jour en plus de 2 000 tonnes/j de condensat et quelque 1 900 tonnes/j de GPL, selon des projections de Sonatrach. Réalisation prochaine de trois nouvelles raffineries à Hassi Messaoud, Biskra et à Tiaret Le PDG de Sonatrach a, en outre, fait savoir que des accords seront signés dans les tout prochains jours avec des partenaires étrangers pour la réalisation de trois nouvelles raffineries à Hassi Messaoud, Biskra et à Tiaret. «Il est vrai que ces trois projets ont pris énormément de retard, mais la signature de ces contrats va permettre de les transformer en une réalité», a-t-il assuré. Les trois raffineries en question font partie d'un programme global de pétrochimie qui porte sur l'augmentation de la production nationale en carburants et produits pétroliers à 60 millions de tonnes par an à l'horizon 2019 contre 27 millions de tonnes actuellement. En outre, M. Mazouzi a, certes, reconnu que l'année 2015 a été marquée par une poursuite de la baisse de production primaire en hydrocarbures par Sonatrach, mais il a souligné que cette baisse n'a pas empêché le groupe d'atteindre ses objectifs en termes de production. «Pour 2015, nous étions pratiquement en baisse (de production), mais cette baisse était prévisible et nous avons, quand même réalisé à 100% nos objectifs», a-t-il déclaré depuis Ghardaïa. «En 2016, il y aura une hausse assez importante de production (d'hydrocarbures) et cette hausse s'est déjà faite ressentir avec les résultats obtenus à fin février où les objectifs de production sont atteint à 100%», a assuré M. Mazouzi. «Nous allons certainement dépasser les prévisions de production cette année» Selon lui, ces projections de reprise de la production, qui devrait marquer la rupture avec près d'une décennie de repli, est «liée dans une large mesure à des investissements mineurs qui ont permis surtout d'optimiser les ressources en pétrole et gaz déjà existantes, tout en réduisant les coûts de ces investissements». «Nous avons pu donc réussir le défi d'optimiser la production à moindre coût», s'est félicité M. Mazouzi. Le patron de Sonatrach qui n'a pas voulu divulguer les chiffres définitifs de production pour l'exercice précédente, a, néanmoins avancé plusieurs exemples de gisements pétroliers et gaziers où l'optimisation des ressources avec des investissements «marginaux» ont permis de tirer la production vers le haut. Il s'agit, notamment de Hassi R'mel qui a enregistré une hausse de 7 millions de mètres cubes par jour de gaz, soit l'équivalent d'un gisement moyen. Cette progression a permis dépasser les objectifs de production en atteignant un taux de réalisation de 103%. Pour Hassi Messaoud, le plus grand puits pétrolier en exploitation, le même procédé a permis de porter la production de cet immense gisement à 47 000 tonnes par jour, soit une hausse de plus de 4 000 tonnes, «une performance qui n'a pas été réalisée depuis de longues années», a-t-il soutenu. De même pour le gisement d'Oued Ennoumer (sud-est du chef lieu de Ghardaïa) avec une réalisation de 105% par rapport aux objectifs assignés et une production supplémentaire de 4 000 barils par jour. Lors de sa tournée, le PDG de Sonatrach a inauguré trois infrastructures à caractère socioprofessionnel à savoir un centre médico-social dans la ville nouvelle Ali Mendjeli à Constantine d'une capacité d'accueil de 12 000 personnes.




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