Selon le Président-directeur général du groupe Sider Lakhdar Aouchiche contacté ce dernier vendredi, le Haut-Fourneau du complexe Sider à l'arrêt depuis le 18 octobre 2019 a été remis en service. Cette opération est calculée par étape pour, précisent les techniciens, servir de «coulées d'essai» avant d'atteindre un régime de croisière. Ce dernier est prévu pour les prochains jours.D'ailleurs, il ne s'est pas arrêté depuis. Il faut dire que les informations se sont bousculées ces dernières quarante-huit heures au point où il est question de changement de stratégie dans la production des produits. Il est également question de donner plus d'importance aux produits plats et de réguler un tant soit peu celui du rond à béton dont le marché serait saturé. «Il faut rendre hommage à l'actuel directeur général du complexe sidérurgique El Hadjar qui a pris de son meilleur temps pour remettre en fonctionnement le HF. On peut dire que c'est grâce à ces nuits de veille et celles de nombreux cadres et travailleurs que le HF a redémarré», a indiqué en exclusivité à LNR Lakhdar Aouchiche. D'autres sources ont évoqué la question de mise en congé d'office d'une vingtaine de cadres supérieurs dont le directeur du marketing. Ce dernier est sérieusement inquiété car figurant sur la liste des cadres bénéficiaires des avantages et autres offerts pour services rendus.
C'est ce que les enquêteurs ont mis à jours au fil de leurs investigations dans les dossiers d'acquisition, de passation de marchés et autres relations d'affaires. Ces dossiers impliquent des anciens cadres et syndicalistes (de la période 2000 à 2018) et celle en charge jusqu'à 2019 en charge de Nourredine Amouri un des proches de Baha Eddine Tliba. C'est que tout au long de sa présence de 2001 date du début du partenariat à 2016 année de l'expiration du partenariat, tout a été fait pour faire du complexe un tas de ferraille et de plusieurs de ses cadres et syndicalistes sensibles à la corruption. Particulièrement dès 2016 où assisté du parlementaire Baha Edine Tliba, l'indien paracheva son ?uvre de destruction. Depuis ce dernier vendredi soir, on respire beaucoup mieux au complexe sidérurgique El Hadjar.
Les 5.200 travailleurs ont le sourire et même si la production des brames n'est toujours pas au rendez-vous pour cause d'essai programmé, l'ambiance est à l'optimisme. D'où cette information qui circule du côté de la direction générale quant à mettre en application le projet de production des produits plats destinés à la construction automobile. Il y a également cette aspiration de revenir à la création de l'entreprise Alfapipe spécialisée dans la fabrication des tubes soudés. L'idée avec plan à l'appui avait germé en 2009, dans le cadre de la nouvelle loi de Finances qui n'autorise plus les groupes étrangers à détenir la majorité du capital.
C'est dire qu'à lui seul le complexe d'El Hadjar n'était pas en mesure d'apporter une contribution que nécessiterait un montant de 763 millions de dollars sous la forme d'un plan d'investissement public de l'État, au titre d'unique actionnaire. L'autre investissement consisterait en la création d'une société de montage par le groupe Sider. Il est prévu que Sider contracte un crédit avec pour partenaire la tuberie d'El Hadjar TSS. Outre la participation de 20% au capital, celle-ci investira en nature en mettant à disposition de la société mixte son terrain, la charpente etc. La nouvelle entreprise s'activera la fabrication des tubes sans soudure. «Ce nouveau procédé va nous permettre de gagner en termes de coût et de temps et nous rendra compétitif face à la concurrence des produits asiatiques», a indique le P-dg du groupe Sider.
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Posté Le : 27/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Djabali
Source : www.lnr-dz.com