Algérie

Relogement des occupants des chalets de Bordj El Kiffan : Les bénéficiaires soulagées



Relogement des occupants des chalets de Bordj El Kiffan : Les bénéficiaires soulagées
Photo : Slimene S.A. En dépit de l'arrivée des camions et la mobilisation des agents de l'OPGI, les occupants des chalets Ali Amrane à  Bordj El Kiffan ne croyaient toujours pas, hier matin, qu'ils allaient àªtre transférés, aujourd'hui, vers des habitations décentes. Mme Daïb, mère de famille victime du séisme du 23 mai 2003, dit qu'on est passé l'informer vendredi de l'opération de relogement.  Samedi matin,  elle n'avait plié que quelques bagages. Il faut, d'abord, accéder au logement pour y croire. Après le séisme, j'ai rencontré  des difficultés pour obtenir la décision du chalet alors que je suis fille de Chahid», a-t-elle avancé. Sa fille regrette un peu de quitter la région où sa famille vit depuis des décennies. «On   finira par s'habituer au nouvel endroit», a-t-elle conclu. Pour sa part, sa voisine affirme avoir dépensé plus de 50 mille dinars de soins en rééducation pour sa main gauche paralysée. «Pourquoi ne nous a-t-on pas emmenés avec les personnes prioritaires relogées, il y a quelques années, dans la cité des Bananiers '», s'est-elle plainte. Parmi les occupants des chalets de Ali Amrane, certaines familles ont transité par un bidonville de Staouéli.  Dans cette localité, le P/APC s'est chargé lui-même d'annoncer la bonne nouvelle du relogement. Ils s'inquiétaient, néanmoins, pour deux de leurs voisins. Le premier, M'hammed Selloum, père de quatre enfants qui habite avec ses frères. Il a été exclu pour ne pas avoir bénéficié de décision lors du transit depuis Staouéli. Le deuxième cas est  Mme Kherrar, une mère de famille dont le mari se trouve en prison. «Ses beaux-parents se sont précipités, hier, à  s'installer dans le chalet. On pense qu'ils ont l'intention de s'accaparer un nouveau logement parce qu'ils  n'en ont pas. On les connaît. Ils ont été expulsés d'un bidonville dans les environs de Ain Benian»,  a indiqué l'une de ses voisines. En dehors des chalets où les femmes continuaient de faire les tâches ménagères, l'inquiétude régnait parmi les hommes. La cause : les rumeurs  qui circulaient. « On nous dit qu'une cinquantaine de familles, du site  Ali Amrane  3, sont exclus du relogement»,  disaient certaines personnes. Ce n'est qu'avec l'arrivée des autorités locales, dans l'après-midi que les esprits se sont s'apaisés. 


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