La troisième
tranche de reloge ment spécial vieux bâti
a été en tamée, hier, au profit de 176 familles du vieux bâti à Oran qui ont
bénéficié de logements neufs de type F2 et F3 à Haï El-Yasmine et Haï Ennour.
Une liste de 22 immeubles menaçant ruine situés dans huit secteurs urbains de
la commune a été au programme de cette tranche de l'opération qui a certes fait
beaucoup d'heureux mais aussi beaucoup de déçus parmi les familles non
retenues. Ces dernières s'étaient déplacées en force hier matin au siège de la
daïra d'Oran où elles ont tenté en vain de rencontrer le chef de daïra pour
présenter leurs doléances. Beaucoup de femmes mais aussi des hommes se sont, en
effet, rassemblés dès les premières heures de la matinée devant le siège de la
daïra, avant de se disperser dans le calme à la mi-journée. Beaucoup d'autres
ont pour leur part déposé des dossiers de recours, a-t-on constaté. Les
problèmes les plus récurrents soulevés par les contestataires ont trait aux
affectations qui n' auraient pas pris en considération les familles composées
de plusieurs ménages, soit au type du logement (F2 ou F3). Mais le problème le
plus délicat reste lié aux familles qui estiment avoir été écartées à la
dernière minute. Elles affirment avoir fourni aux membres de la commission
l'ensemble des documents nécessaires en vue de leur imminent relogement. On
peut dès lors imaginer la déception de ces familles qui ont même commencé à
emballer leurs effets avant de constater que, finalement, elles n'étaient pas
concernées par le relogement, du moins pour cette fois-ci. A noter que cette
troisième tranche de l'opération de relogement vieux bâti a concerné 22
immeubles dont 4 au secteur urbain de Sidi El-Bachir, 2 à Sidi El-Houari, 3 à
El-Mokrani, 2 à El-Emir, 1 à El-Makkari, 2 à Es-Seddikia, 3 à Ibn Sina et 3 à
El-Hamri.
A noter que plusieurs cas litigieux ont été
relevés durant cette opération. A Es-Seddikia, au numéro 3 de la rue
Boukharouba, des familles censées être relogées hier ont refusé de quitter les
lieux sous prétexte que quelques-uns de leurs voisins n'ont pas bénéficié de
relogement. Il a fallu l'intervention de la police pour calmer les esprits.
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Posté Le : 13/05/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Houari Barti
Source : www.lequotidien-oran.com