Algérie

Relogement à Birtouta



Relogement à Birtouta
Depuis le lancement de l'opération de relogement en juin dernier, 16 833 familles résidant dans des habitations précaires, les terrasses, les caves et les chalets ont bénéficié d'un logement décent. Dans la commune de Birtouta, 750 foyers ont profité de cette opération.«La majorité de ces familles habitaient des bidonvilles. Cette opération de recasement nous a permis de raser plusieurs d'entre eux. J'en citerais à titre d'exemple les haouchs Betrousse, Ratil, Filiou, Erroussi et El Hadj», déclare un élu à l'APC de Birtouta. D'après notre interlocuteur, le tour est aujourd'hui aux 50 familles résidant dans haouch Essaboun, qui s'avère une des priorités de la commune. «Après avoir fait notre recensement, nous avons étudié tous les dossiers puis envoyé notre liste définitive à la wilaya d'Alger.Aujourd'hui, nous n'attendons que le lancement de la prochaine opération de relogement pour avertir nos concitoyens et commencer leur délocalisation», explique notre interlocuteur. En plus de ces 50 familles, il reste encore, selon la même source, 20 familles à haouch El Hadj et 15 autres au haouch Ratil, qui n'ont pas bénéficié du recasement.D'après notre interlocuteur, leurs habitations sont construites en dur et d'autres dispositions seront prises dans ce sens. «Au total, dans notre commune il ne nous reste que 150 familles à reloger. Nous en aurons ainsi fini avec le problème de l'habitat précaire à Birtouta», conclut-il. Concernant les assiettes récupérées, aucune décision n'est encore prise.? Absence d'infrastructures de jeunesseSituée dans la banlieue sud de la capitale, la commune de Birtouta connaît d'énormes déficits en matière d'infrastructures de jeunesse. Rien que dans la nouvelle cité des 2000 Logements au centre Ali Bouhadja, les jeunes ne savent pas où aller pour se dépenser. En plus du chômage qui les ronge, l'absence d'un centre de jeunesse fait sombrer cette nouvelle commune dans une ambiance d'oisiveté et de fainéantise.«Cette situation illustre le peu d'intérêt qu'accordent les responsables locaux aux activités de loisirs éducatifs et récréatives. Le travail de la municipalité consiste aussi à soustraire les jeunes à la rue», s'indigne Mokhtar, un quinquagénaire résidant dans cette cité. Contacté, un élu à l'APC déclare que la réalisation d'une pareille infrastructure est une grande priorité pour améliorer le cadre de vie. Toutefois, le manque d'assiettes foncières est la première cause de la non-programmation d'un tel projet.




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