Relizane - Une journée sans voitures

Un boulevard sans voitures a marqué la journée d’hier à Relizane. En effet, la population de la ville s’est réveillée sur cette scène ayant marqué le boulevard principal de la ville.

«La ville respirait beau», comme l’attestait Hadj Mohamed, assis sur sa chaise roulante au coin de son quartier.

«Il est souhaitable qu’on transforme cette avenue en piétonnière, ça nous évite temporairement les vacarmes des klaxons et les dégagements de gaz», a-t-il dit.

L’opportunité a été aussi saisie par les associations et les institutions pour investir l’espace libéré pour exposer leurs potentialités. Les curieux ont profité de l’aubaine pour découvrir les talents en herbe dans toutes les spécialités. Il y avait des écoles de karaté, de judo, de boxe, de kick-boxing, de full contact, de pétanque, de ping-pong.

Le secteur de l’artisanat a eu aussi son espace, où il a étalé ses produits (tissage, poterie, sculptures sur bois et sur plâtre).

D’autres institutions, comme la formation professionnelle, la Protection civile et les associations à caractère social et culturel ont aussi ouvert des ailes, où les centaines de visiteurs ont constaté leurs réalisations.

Devant ces exhibitions sportives surtout, Mohamed, un cadre sportif, n’a pas caché son amertume.

«Avec toutes les potentialités montantes, nous n’arrivons pas au final à réunir un petit groupe d’athlètes en mesure de rivaliser avec les autres nations, c’est bien dommage».

A une question qu’on lui a posée sur les causes, il dira: «On manque de stratégie de travail, on n’a jamais tracé un programme clair. Ici, à Relizane, on manque énormément de structures pour pouvoir prendre en charge ces petits, même l’éclairage de l’OPOW, qui a englouti plus de 12 milliards est défaillant sinon on pouvait entraîner ces petits en nocturne».


Issac B