Le centre universitaire de Relizane,
dépendant dans son organigramme et procédure de recrutement de l'université de
Mostaganem, éprouve d'énormes difficultés à contenir l'insatisfaction montante
née autour de ce problème. Celle d'abord de son personnel ayant servi des
années durant, sous toutes les formules possibles de recrutement, de l'emploi
de jeunes au pré-emploi des diplômés, TS, ingénieurs et licenciés, au filet
social, alors qu'il n'était encore qu'annexe universitaire, et celle influente
du wali de Relizane, clairement affichée lors de la réunion de l'exécutif de
mercredi dernier, instruisant son directeur de l'emploi à oeuvrer au
remplacement d'une vingtaine d'agents d'hygiène et de sécurité affectés depuis
Mostaganem à des postes ne répondant à aucune qualification spécialisée et où
la disponibilité, la ponctualité et donc la résidence importent le plus. Une
instruction qui coïncide depuis hier avec un sit-in tenu à l'ONOU par quelque
34 travailleurs «remerciés», accentuant leur pression surtout que le conseiller
du ministre qui les a reçus la semaine dernière à Alger semble avoir adhéré à
leur requête promettant de diligenter une commission d'enquête sur les lieux,
vivement attendue à Relizane.
Ce volet, celui des postes de
responsabilité non encore pourvus, mais surtout celui des logements de fonction
malgré une autorisation de programme d'une quarantaine d'unités de haut
standing non encore implantées par la DLEP, constituent sans doute le cheval de
bataille du directeur du centre servi par les faveurs accordées par M.
Boukarabila au projet de l'université en général.
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Posté Le : 28/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Benelhadj-Djelloul B
Source : www.lequotidien-oran.com