La direction de l'industrie, l'agence locale de gestion et de régulation foncière et urbaine ainsi que les services des domaines ont décidé de se pencher sur les porteurs de projets qui n'ont pas exploité les parcelles qu'ils ont acquises pour l'édification de diverses unités de production.Ainsi, l'on apprend de source bien au fait du dossier, que des décisions administratives ont été annulées pour certains et que la justice a été aussi saisie pour l'abrogation du droit de jouissance pour d'autres détenteurs d'arrêtés de propriété. L'opération a permis jusque-là, précise-t-on, la récupération de plusieurs assiettes établies sur différentes zones d'activités et industriels, totalisant pas moins de 228 hectares.
Ils sont ainsi, ajoute notre source, 75 projets n'ayant pas vu le jour depuis l'attribution des assiettes foncières à leurs initiateurs, qui sont résiliés. Pour certains avertis, tous ces investisseurs n'ayant pas honoré leurs engagements et qui se sont abstenus de réaliser leurs projets ont occasionné d'énormes pertes pour le développement local et que les autorités locales sont appelées à user de toutes les réglementations pour s'offrir des dédommagements.
Se développer, c'est vaincre le temps, a signifié un ex-cadre de la banque qui précisera que la récupération de ces terres ne rétablit en rien les pertes de la wilaya en matière de développement puisque beaucoup de temps a été perdu. Le hic, ajoutait-il, ces traînards ont contracté des crédits bancaires pour ces projets.
Cela dit, Relizane, la wilaya à grande vocation agricole et très reconnue par ses fortes productions d'artichaut et de petits pois, enregistre un déficit manifeste en matière d'unités de transformation alimentaires et en moyens de stockage, même si l'on apprend que six projets liés à l'industrie de transformation alimentaire sont en voie de réalisation dont cinq au niveau du parc industriel de Sidi Khettab et l'autre au niveau de la zone d'activité de Ammi Moussa.
Dans le même contexte, le foncier agricole notamment le dossier des terres excédentaires ne cesse de faire jaser les concernés par ce créneau notamment les jeunes bénéficiaires de matériels agricoles à travers le dispositif de l'ANSEJ. «Nous avons été écartés de la première opération d'attribution de ces terres restées abandonnées en jachère mais cette fois ci nous n'allons pas nous taire» a tempêté un jeune avant de s'interroger: «Nous sommes des jeunes dévoués pour travailler la terre, nous avons notre matériel alors pourquoi nous priver de cette opportunité '»
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Posté Le : 26/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Issac B
Source : www.elwatan.com