«Tous les facteurs convergent pour réussir un développement durable qui demeure une exigence», souligne un expert.
Invité par l’Institut des sciences techniques et des Sciences de la nature et de la vie du centre universitaire de Relizane, Abène Abderrahmane, docteur et chercheur en la matière à l’université de Valencienne en France et président de l’université Euro méditerranéenne, a longuement intervenu sur les vecteurs pesant sur le développement durable.
«Avant d’envisager tout processus de développement durable, il faut tout d’abord identifier les moyens en mesure d’économiser l’énergie», a-t-il dit en appelant surtout à la bonne éducation dans ce sens.
Avant de détailler les jalons de son action pour le développement, basée essentiellement sur la gestion durable de l’énergie en luttant surtout contre les pertes, la gestion des eaux (usées et pluviales), du transport, du tourisme durable, de l’agriculture et le rural durable et la mer et le littoral, le conférencier n’a pas manqué de souligner que l’Algérie a tous les moyens d’être leader dans ce domaine.
«Tous ces facteurs sont convergents pour réussir un développement durable qui demeure une exigence et une perspective», a-t-il dit.
On a un pays qui recèle d’énormes potentialités naturelles offrant de l’énergie comme le soleil et les géothermies. Avec un peu d’effort et beaucoup de volonté, l’on peut s’en passer du gaz, a-t-il martelé.
«Moi, je ne paie pas de facture d’électricité, j’use du photovoltaïque pour la production de l’énergie électrique et même mes voisins y sont branchés», a-t-il souligné. Enfin, il a déclaré qu’il a élu Relizane pour concrétiser l’un de ses brevets.
«Je compte dans un avenir proche lancer un projet de réalisation de capteurs solaires avec des moyens purement algériens», a-t-il affirmé en ajoutant que «l’utilisation et l’application de cette technique destinée au chauffage et au séchage permettra la création de dizaines de postes d’emploi directs et indirects».
L’opportunité était aussi saisie pour présenter quatre projets élaborés par les enseignants du centre universitaire et liés directement à l’environnement par le traitement des effluents liquides par les membranes céramiques du Pr Belouatek Aissa, la valorisation des déchets végétaux pour la production du bioéthanol et du charbon actif du Dr Benajemi Mohamed, traitement des effluents du complexes laitier Sidi Saadapar, l’emploi des ferments lactiques du Dr Bekada Ahmed et l’étude des propriétés mécaniques d’un composite à base de fibres végétales du palmier, du Dr Aboura Ahmed.
Issac B
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Posté Le : 15/04/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: ; texte: Issac B
Source : El Watan.com du lundi 15 avril 2013