Algérie

Relizane : les ménages se rabattent sur le petit-lait


La grande foule qui arpentait au quotidien le marché des fruits et légumes de «Graba» sis au chef-lieu de la wilaya, espace ayant toujours attiré le consommateur par ses prix, s'est affaiblie et s'est orientée vers le commerce du lait.
«Avec des prix dépassant l'imaginaire, nous ne pouvons nous y approvisionner en légumes», a lancé une habituée du marché. En effet, une virée dans ce souk populaire vous donne le tournis aussi bien au regard de la qualité du produit exposé que de son coût. «Sincèrement, on n'a pas trouvé la formule magique pour résister à ces prix soutenus et on n'arrive pas à trouver des explications à nos enfants qui demandent toujours les fritures», a lancé un enseignant non sans penser aux milliers de chefs de famille employés dans le cadre du filet social pour un misérable salaire.
Qui peut se permettre en pareil cas de telles dépenses pour la patate, tonnera-t-il non sans pointer du doigt les services de l'agriculture ' «Où est passé l'argent du soutien aux différents programmes censés promouvoir l'agriculture ' À quoi ont servi les chambres froides édifiées à coups de milliards '», ont clamé d'autres avec amertume. «Même les prix des légumineuses de la saison sont restés inflexibles, sachant que les petits pois sont cédés à 70 DA le kilo alors que les fèves sont à 50 ! Quand on sait que la pomme de terre s'est fixée à 100 DA, la tomate à 120 DA, la laitue à 70 DA, l'oignon à 35 DA, notre seul recours demeure pour le moment le sachet de petit-lait !», a souligné Haja Halima en priant Dieu que cette consommation obligée et soutenue n'aura pas de retombées négatives sur la santé de ses enfants.


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