Algérie

Relizane : les habitants et les malades chroniques pénalisés



Pendant que des médecins des structures de santé se battent pour stopper la pandémie de coronavirus (Covid-19) et concentrent actuellement leurs efforts sur la lutte contre la propagation de ce virus, d'autres fuient devant leurs responsabilités, lésant leurs patients et malades chroniques, en fermant leur cabinet depuis la propagation de cette maladie infectieuse.En effet, des représentants des comités de quartiers de plusieurs communes de Relizane se sont rapprochés de notre bureau de rédaction et nous ont fait part des difficultés quotidiennes rencontrées par la population suite à la fermeture de structures de santé et autres laboratoires d'analyses médicales, aussi bien du secteur public que privé.
Ces derniers exhortent la cheffe de l'exécutif à intervenir pour la réouverture de ces unités de soins indispensables, étant donné que les hôpitaux concentrent actuellement leurs efforts dans la lutte contre la propagation du coronavirus. "Des patients qui suivent des soins
périodiques dans les polycliniques, plus particulièrement les malades chroniques ayant des rendez-vous à terme avec leur médecin traitant, ne savent plus à quel saint se vouer en se retrouvant abandonnés", ont déclaré des représentants de quartiers, en indiquant que des agglomérations entières souffrent de ce manque. Le problème a été soulevé par des responsables des cités populaires, à l'image de la nouvelle ville Adda-Benada, Sid El-Hadj, Zemmoura et Yellel, entre autres.
D'autre part, certains de ces responsables que nous avons contactés hier nous ont affirmé que même les médecins privés refusent d'ouvrir leur cabinet aux patients, "qui viennent en nombre dans des salles exiguës ne répondant pas aux conditions de distanciation recommandées. Tout comme ils disent manquer d'équipements de protection pour se prémunir des contaminations lors de tout contact rapproché avec les patients", ont déclaré ces praticiens.


E. Y.


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