Les staffs médical et paramédical de l'établissement hospitalier public (EPH) Benalla Hadj, infrastructure nouvellement inaugurée pour répondre aux besoins d'une forte population de l'Ouarsenis -une région ayant payé un lourd tribut durant la guerre de révolution et durant la dernière décennie noire- sont montés au créneau et ont observé un sit-in devant l'entrée principale de l'hôpital à cause, disent-ils, «des conditions déplorables» dans lesquelles ils travaillent.En effet, les employés se sont réunis ces derniers jours pour faire entendre, encore une fois, leur cri de détresse. «La population de cette région a nourri de grands espoirs sur cet établissement hospitalier qu'elle a attendu depuis des années mais hélas depuis sa mise en service son fonctionnement est au régime d'une polyclinique» a déclaré un des manifestants en sériant les manquements. Les médecins, les TSS, les infirmiers et autres auxiliaires revendiquent la désignation d'une direction indépendante qui veillera sur la bonne marche de l'établissement.
Ils réclament la dotation de leur EPH en produits pharmaceutiques et autres réactifs utiles pour les analyses aussi banals. Les protestataires appellent aussi à l'ouverture urgente de certaines spécialités qu'ils jugent nécessaire pour une meilleure prise en charge des patients comme la chirurgie générale, la médecine homme, la médecine femme, la pédiatrie. Enfin, ils revendiquent aussi le renforcement du personnel par des chauffeurs, des veilleurs de nuit et des agents de sécurité.
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Posté Le : 21/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Issac B
Source : www.elwatan.com