Algérie

Relizane : Les barrages font le plein



Les trois barrages de la wilaya de Relizane ont vu le renforcement de leurs réserves de 21 millions de mètres cubes d'eau supplémentaires durant le dernier trimestre de l'année 2011. Ces quantités d'eau ont été enregistrées à partir de septembre dernier, considéré comme le début de la nouvelle année hydrographique, au niveau des barrages "Sidi M'hamed Benali", "Fergoug" et "Merdja Sidi Abed". La Direction de wilaya des Ressources en eau a qualifié de "modeste" cet apport supplémentaire, en comparaison avec la même période de l'année 2010 au cours de laquelle 29 millions de m3 d'eau ont été enregistrés. La même source s'attend, toutefois, à un retour "à un niveau satisfaisant", durant les premiers mois de l'année prochaine, habituellement pluvieux. Les trois ouvrages hydrauliques de la wilaya de Relizane comptent actuellement des réserves de l'ordre de 240 millions de m3, soit un taux de remplissage de 43%, a-t-on estimé à la Direction de wilaya des Ressources en eau.


LA MITIDJA RELIZANAISE tant rêvée -L’un des projets dit de développement ayant échoué (il en y a une foultitude dans notre pays), car négligemment menés, c’est certainement celui dont l’intitulé choisi est « développement du périmètre irrigué de la plaine de la Mina » (Mitidja Relizanaise). Cette inaptitude dans la conduite du projet a eu pour conséquence la perte non seulement pour notre région, mais pour le pays aussi, de réelles possibilités de développement (développement durable s’entend) De ces projets a moitié terminés, l’on cite de chez nous à Mendès : le grand Dock spécialisé en semences à la lisière de la ville de Mendès, a été dévié vers Skikda, dit on. la place, une clôture,quelques structures en béton inachevés,du matériel abandonné Là ou ça fait mal, sur les deux sites, plusieurs hectares de terre fertile perdus. La cité "Haram Alikoume" de Mostaganem, c’est le même gaspillage mais là au moins il y a des logements, beaucoup de logements. -Depuis bien longtemps, depuis le temps ou je lisais le journal El Moudjahid et la République au sud avec un ou deux jours de retard, parfois plus, je faisais coïncider la période de mon congé annuel avec celle du volontariat estudiantin. Depuis le temps des idéaux chers et auxquels nous avons cru, bercés par notre sincère naïveté. Naïveté partagée entre nous, jeunes volontaires de la révolution agraire. Depuis ce temps révolu, j’étais intéressé et je le suis toujours par le projet d’irrigation de la plaine de la Mina. Il était censé contribuer a l’édification socialiste de mon pays .Pays que l’on a en définitive ni édifié par le socialisme spécifique ni par une salutaire autre conception claire et ayant fait ses preuves .Notre histoire post-indépendance est faite de tâtonnements récurrents, de l’a peu près, du provisoire, beaucoup de tartuferies et autre savants saupoudrage .Le tout sous le couvert de Allah Ghalèb ! Anna khati ! Etc. Spécifités dégoulinantes et nauséabondes bien de chez nous. -Grandiose entreprise dont l’ouvrage majeur est le barrage de Sidi M’hamed Benaouda (barrage Es Saada), ce projet allait développer notre région. Mon patelin se trouve à proximité site). Son étude a mobilisé d’énormes moyens, notamment financiers. Appelé projet sectoriel, inscrit au temps où l’Algérie pratiquait l’économie planifiée. Les médias d’époque rapportaient dans leurs éditions que ce projet allait changer la physionomie de la région et créer un heureux bouleversement économique sans précédent .Puisque la surface agricole déjà exploitée depuis la présence des colons européens, alors estimé à plusieurs milliers d’hectares allait être multipliée par cent. L’ambition de ce projet offrait de larges perspectives et de multiples débouchés à la production agricole envisagée. Création d’unités agroalimentaires, industrie de transformation, postes de travail, bref, une activité économique sure et bénéfique pour la région et pour le pays. -Cette grande ambition été décevante et frustrante pour beaucoup. Après le rêve enchantant, l’atroce désillusion s’est installée : Le projet est tombé en désuétude. Depuis alors, une rage me taraude .Je constate, impuissant, a ce grand gâchis. Peut être s’agit il là d’un sabotage voulu et calculé, mais par qui ? Je me le demande ! Y à t’il quelque forces pernicieuses, occultes, tapies quelque part ? Normalement non ! Mais l’amer constat s’impose et permet de tels soupçons et autres doutes. Chaque année, je me dis que l’eau va venir pour faire pousser de jolis et généreux vergers. Mais hélas! Rien… J’ai l’impression qu’i il y à abandon, je m’obstine quand même et je garde confiance. Peut être que les responsables voudront relancer le projet tant attendu. J’espère qu’il y a encore espoir. "Il n’est jamais trop tard pour bien faire", dit on. Je lance un appel en ce sens à qui voudra bien l’entendre. Bien heureux le responsable qui relancera et mènera ce projet à son terme. Car il aura inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire de la région, du pays. -Ce projet était constitué de trois principaux sous projet. 1) Le barrage d’une capacité de plusieurs millions de mètre cubes. Construit sur les hauteurs de Sidi M’hamed Benaouda. 2) Le réseau d’irrigation long de plus de cent kilomètres. Il couvre la majeure partie de la plaine de la Mina. 3) La plaine à irriguer est destinée à l’exploitation agricole. Deux périmètres, l’un du coté ouest jusqu’aux environs de l’Hillil. L’autre vers oued El –Djemaa et bien au delà. LE BARRAGE : -La ville de Relizane, à l’origine un village colonial, construit tout autour du fortin militaire érigé sur le sommet de la butte dominant toute la plaine de la Mina. Cette plaine est tellement riche qu’elle avait attiré dès le début e la colonisation des agriculteurs. Ceux là, étaient venus de l’autre coté de la Méditerranée au dix neuvième siècle. Ils ont réalisé la digue, placés des canaux pour y acheminer l’eau jusqu’à Oued El-Djemaa et du coté d’El-Matmar, non sans avoir auparavant drainé les eaux salées de la partie la plus basse de la plaine de Relizane. Les moyens à la fin du dix neuvième siècle et des débuts du siècle suivant étaient de moindre efficacité par rapport à ceux qui sont à notre portée. Ces colons, après départ, ont laissé des vergers qui produisaient de la clémentine, de la Thompson et beaucoup d’autres variétés d’agrumes. On pratiquait aussi le maraîchage. Les produits agricoles de la plaine de la Mina étaient connus sur les étals européens. La célèbre confiture " Escla "était prisée même en France il n’y avait pas de barrage à l’époque. Seule une digue sur l’oued Mina permettait d’irriguer les terres généreuses de Relizane. La production était abondante .Le pays se permettait même d’exporter .Cette activité agricole en avait généré d’autres : Banques, maison du colon, SAP, maison de l’épargne, usine de confitures, de traitement de l’olive, conditionnement, des postes de travail, de la plus value et de la richesse. Toute une ville (Relief) fut crée principalement autour de ce périmètre irrigué. -Pour ces raisons là, et dans les années soixante-dix, nos planificateurs de l’époque, que j’estime d’ailleurs fort perspicaces, avaient inscrit dans leurs programmes un projet hydro agricole de grande envergure. Ce projet a été lancé en 1975. Il a démarré avec les travaux de construction du barrage de sidi M’hamed Benaouda .l’alimentation de la ville de Relief en eau potable était un sous corollaire et non pas le but recherché par l’opération. La réalisation du barrage fut confiée a une société étrangère Bechtel, qui s’acquitta de la tâche au bout de quatre années de travaux .Lors de son inauguration en 1978 par le chef de l’état, feu Houari Boumediene,il fut baptisé barrage Esssaada .Un important barrage du point de vue capacité d’emmagasinage,le deuxième après celui de Djorf Ettorba, disait on. -Il offre une vue spectaculaire à partir des sommets du Yazrou voisin. Il a fallu déplacer beaucoup de douars des tribus voisines : Le Arch des Anatras dans sa majeure partie a été englouti par les eaux du barrage .Le gros de la population Anatras a été installé à Fornaka, dans la wilaya voisine d e Mostaganem, et à Khechab, proche de Sidi M’hamed .c’est un immense lac artificiel s’étendant a perte de vue. LE RESEAU D’IRRIGATION : -De part et d’autre des deux rives du cours de la Mina, deux importants bras (canaux primaire en ciment précontraint) ont té posées .Prévus pour emmener l’eau du barrage vers les deux zone,il serpentent le paysage sur plusieurs kilomètre .e sont d’importantes adductions .l’une dans la direction nord-est,passe au sud de la ville de Relief ,travers la RN 23 ,puis la RN 4 et aboutit enfin à Akerma,dans la commune de Oued El-Djemaa.La deuxième en direction de l’ouest ,passe par la région d’El-Matmar e se termine aux environs de Hillil. Visible dans les environs de Bendaoud en empruntant le RN 4. -Le canal qui va vers Oued-El-Djemâa a été réalisé par une société Yougoslave, cela fait plus de vingt ans .Après la fin des travaux, le canal s’étendait comme un long serpent sur plusieurs kilomètres. Malheureusement, il s’est avéré que les calculs topographiques étaient faux .Et cette faute, hélas, ne pouvait permettre a l’au de couler (gravitation).Bien des années après, une autre société procéda à la pose d’une autre ligne. Que de gaspillage. -Une trame finale de canaux de petits canaux, tissés sur toute la surface destinées a être irriguée, a fait l’objet de travaux lents, très lents. Ce n’est qu’au début de l’année 2004 que l’on a vu enfin une entreprise Chinoise entreprendre la pose du réseau secondaire. Ces travaux Chinois ont été menés tambour battant (qui a dit que ces Asiatiques sont des tortues ?).On s’est réjoui de cela et on a cru que c’était le dernier jalon. Mais hélas, encore une fois, nous constatons l »’absence de l’eau. Entre temps, que font les ordonnateurs du projet ? S’il existe de réels problèmes insurmontables, qu’on le fasse savoir pour envisager d’autres solutions. -La ou le bat blesse, c’est que l’on continue à y injecter de l’argent. Il parait que le barrage prévu pour l’irrigation de la plaine est, ô comble du désespoir envasé à un degré avancé. Les terres agricoles faisant partie de l’ancienne surface héritée du colonialisme, par endroits sont en piteux états. Elles continuent à être difficilement irriguées par des canaux rénovés. Cette eau provient toujours de l’ancienne digue héritée de l’ère coloniale. Quand aux terres que le grand projet a prévu de transformer en une Californie, elles peuvent attendre encore. -Mais peut être que j’exagère ? Les choses ne sont pas si mal que ça. Puisqu’il n’y a plus de pénuries d’eau pour les habitants de la ville de Relief Abreuver la population la population de la ville soit, mais pourquoi donc un si grand barrage ? De petites dépenses pour éliminer la vase de l’ancienne digue auraient largement suffit et cela n’aurait constitué qu’une partie infinitésimale par rapport a l’argent absorbé parle barrage. -Ce barrage a servi quand même a quelque chose : il fournit l’eau a la ville de Relief, me dirait un consolateur ! Dans tous les cas, cela reste un point positif, c’est le seul d’ailleurs ans toute cette .Tant de dépenses et d’efforts inutiles (la montagne qui a accouché d’un" bouzeghdène").Assez de gabegies ! Seule la bonne gestion et la bonne gouvernance nous sauverons. -Au fait, y a-t-il des gens intéressés par le lancement d’une association qui travaillerait à la promotion des intérêts des futurs agriculteurs irrigants ? On pourrait la dénommer par exemple « les amis de la plaine de la Mina ».Mois je le suis .Quand a vous et si vous êtes preneur, faites vous connaître à Mendès ou à la menuiserie de H’Mida, au huitième. Merci !
ouadah lazreg - Retraité - Mendès, Algérie

25/11/2012 - 47165

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)