Même avec un
décalage d'un mois, les dernières pluies ont été conséquentes et ont permis le
remplissage de la majorité
des 17 barrages de l'Ouest alors que les quantités
enregistrées jusqu'à ce jour sont normatives en attendant d'autres précipitations
d'ici la fin du
mois en cours.
C'est ce que nous
a expliqué Ali Dakiche, le directeur régional de l'Agence nationale des
ressources hydrauliques, et qui précise qu'en raison de la persistance sur la région ouest du
bassin méditerranéen de l'anticyclone engendré par la rencontre de vents
chauds venant du sud et froids en provenance du nord et pouvant à tout moment
engendrer un retour d'est sur le pays et par conséquent un retour des précipitations.
Par les chiffres, les précipitations enregistrées jusqu'à ce jour permettent d'avancer
que les wilayas d'Oran, Tlemcen, Aïn Témouchent et Mostaganem sont excédentaires
contrairement à celles de Mascara, Saïda, Tiaret et Relizane qui sont en léger
déficit. Toutefois et en tant que climatologue averti, M. Dakiche rappelle que
«le pays est situé dans une région qui connaît depuis 3 ans une période humide,
ce déficit peut être compensé très prochainement». Concernant les barrages, tous
ceux desservant la wilaya d'Oran
ont enregistré depuis le début de l'actuelle année hydrologique des apports
leur permettant de se rapprocher progressivement de leurs capacités initiales
et ce en attendant d'autres précipitations. Ainsi, le volume du barrage de Béni
Bahdel, dans la wilaya de
Tlemcen, est rempli à hauteur de près de 25 millions
de m3, contre 52 de capacité. Celui de Gargar, dont la capacité est de 450
millions de m3, est actuellement rempli à près de 184 millions alors le volume
enregistré a la fin
octobre était de 187 millions de m3. Cependant, le phénomène
de l'envasement qui continue de caractériser les barrages demeure encore entier
et aussi bien les anciens barrages comme celui de Béni Bahdel, mis en service
durant l'ère coloniale, que Gargar, dont le début d'activité remonte à quelques
années, sont touchés. A ce titre, on enregistre, selon les données de l'ANRH, un
taux d'envasement de 600 g
par litre d'eau emmagasiné.
Par ailleurs, l'agence
vient de se voir réhabilitée en tant que première instance qualifiée en matière
d'analyses physico-chimiques concernant toutes les eaux notamment celles destinées
à l'AEP. Désormais, les équipes techniques de l'agence sont les premières à
intervenir pour les différentes analyses aussi bien au niveau des barrages, des
stations de dessalement que les forages.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 12/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com