Algérie

Relizane : Le problème de l'eau potable persiste Actu Ouest : les autres articles


Relizane : Le problème de l'eau potable persiste                                    Actu Ouest : les autres articles
Le chef-lieu de la wilaya demeure confronté depuis des semaines déjà à l'épineux problème de l'eau potable.
Ainsi, en dépit de ses grandes potentialités hydriques, Relizane n'arrive pas à satisfaire sa population par une eau buvable puisque les ménages ont remarqué ces derniers temps la dégradation manifeste de la qualité de l'eau de ses robinets. «On était surpris par l'arrière-goût insupportable de l'eau coulant de nos robinets», a souligné un citoyen. Cette carence non encore officiellement déclarée a entraîné la fleuraison du commerce de l'eau et en un laps de temps le nombre des citernes tractées et autres camions-citernes s'est multiplié pour alimenter tous les quartiers de la ville mère de la wilaya. Certains insoucieux n'ont pas hésité à utiliser des bacs ayant servi pour transporter des produits toxiques pour acheminer de l'eau des sources et autres puits de la région.
«Ces «bassins» ont transporté des produits à hauts risques et les voilà utilisés pour acheminer de l'eau, c'est un véritable danger pour la santé publique», a tenu à nous expliquer un employé de la Sonatrach en pointant un revendeur. Si la qualité de cette matière demeure difficile à vérifier, il n'empêche que le phénomène est «insolite» pour une ville comme Relizane où vivent près de 100.000 âmes. «Certes d'énormes efforts sont consentis par les responsables pour redresser la situation et redonner à la ville le cachet qui lui sied ; cependant, la lenteur dans l'exécution des travaux risque d'être un facteur néfaste dans la mesure où l'on risque de contracter des maladies. Et l'admission, ces derniers temps, de plusieurs personnes d'Oued Djemaâ au service des infectieux, laisse planer le doute sur la qualité de l'eau qu'ils achètent des citernes et peut constituer aussi un indice fort sur d'éventuelles mauvaises surprises pour Relizane», a précisé un averti.
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