Relizane La grogne des bouchers et les réserves de l'adjudicataire

Le retard enregistré dans les travaux deréalisation du nouvel abattoir communal n'a pas atténué la grogne montante desbouchers de Relizane qui l'ont sévèrement signalé auxélus de l'APC via leur cellule forte de 36 membresaffiliés à l'UGCAA, ils exposent alors leur calvairequotidien fait de déplacements pénibles et coûteux à Oued Djemaa et Zemmoura affectant également la qualité des viandestransportées et ce, depuis 8 mois déjà. Les services communaux contactésrassurent et fixent l'ouverture du nouvel abattoir à la mi-novembre expliquantque l'assiette de l'ancien abattoir rattrapée par le tissu urbain abritera desstructures administratives communales. De son côté, l'adjudicataire établit desréserves techniques empêchant l'utilisation de l'ancien site d'abattage,arguant de l'inexistence de crochets de suspension des bêtes, de bassins denettoyage et de lavage des abats, de regards et conduites d'égouts, destructure de froid nécessaire à la conservation des viandes, d'eau et detoiture (tuiles de couverture brisées) de même que la balance de pesage déjàtrès détériorée, ce qui n'arrange en rien le désir des bouchers d'utilisercette structure provisoirement du moins sachant la réception et l'équipement dunouvel abattoir assez «futuristes».