Relizane : Gros soucis pour les cancéreux

Les journées du registre du cancer d’Oran, tenues à l’hôtel de la Mina de Relizane les 5 et 6 décembre, ont révélé toute l’impuissance du dispositif médical actuellement mis en service pour combattre cette maladie mortelle qui a touché, pour la période 2000/2005, 11.468 personnes, soit 6.086 femmes et 5.382 hommes, âgés de 49 à 53 ans pour les deux sexes. Ainsi, les cancers du sein et du col de l’utérus sont les plus répandus chez les femmes, avec un taux de 56,2%, alors que les tumeurs du poumon et de la vessie sont les plus fréquentes chez l’homme, avec des taux respectifs de 20% et 15,7%.

Sur le plan local, l’intervention des docteurs Messid et El-Bey a permis de savoir que le réseau d’Oran a collecté 112 cas, dont 23,7% sont des cancéreux des bronches et du poumon, alors que le cancer du sein est le plus dominant chez les Relizanaises avec 47,3%. Beaucoup de difficultés sont rencontrées par les malades des régions éloignées, d’abord pour détecter la maladie, ensuite pour la traiter, sachant l’absence de services de cancérologie et d’oncologie dans les hôpitaux de l’ouest du pays, contraignant les patients psychologiquement meurtris à des déplacements et autres examens coûteux à Oran pour la chimiothérapie et la radiothérapie, jusque-là centralisées.