Relizane : Des retraités de l'enseignement menacent de faire exploser leurs logements

Occupant leurs logements de fonction depuis des décennies, deux retraités du secteur de l'Education, parmi les cinq concernés et sommés d'exclusion par la direction, menacent de recourir à  une grève de la faim et de mettre le feu aux logements «lorgnés». «Nous dénonçons la stratégie des deux poids et deux mesures», ont tenu à  souligner les deux «condamnés». «Nous avons rendu d'énormes services et nous nous sommes sacrifiés avec dévouement et nous voilà sommés de quitter des habitations devenues avec la force du temps notre histoire», dira ammi Hocine tout ému avant d'ajouter : «nous n'avons pas où aller, d'autant plus que ces logements ne sont pas d'astreinte». «Alors que le ministre s'est engagé à  trouver toutes les mesures susceptibles de solutionner le problème des logements du secteur, notamment ceux existant hors des enceintes éducatives, nous voilà traînés devant la justice par les responsables locaux», souligne un autre concerné en précisant : «nous n'avons pas squatté ces logements. Nous détenons des documents confirmant notre occupation légale». Cela dit, si les services de la DE s'attachent à  déloger ces retraités, ces derniers croient dur comme fer en leur action et s'accrochent à  leurs habitations. «Nous ne cèderons pas !» répètent-ils «Nous défendrons bec et ongles notre droit. Comment voulez-vous qu'on puisse quitter un lieu où on a vu grandir nos enfants'» s'exclame ammi Hocine. Si leur affaire est traduite en référé, les retraités semblent déterminés à  une mort collective sous leurs toits, affirmant : «Nous n'avons pas où vivre ! Nous sommes décidés à  mettre fin à  nos jours sous nos toits de toujours!»Â