Algérie

Relizane : Des chômeurs regroupés devant le siège de l'ANEM



Ne pouvant plus supporter leur situation de chômeurs et ayant perdu toute confiance en les responsables du dispositif de l'emploi à Relizane, des dizaines de jeunes, issus des universités, des instituts et de la formation professionnelle, se sont regroupés devant le siège de l'Agence nationale de l'emploi.Nous sommes outrés par les fuites en avant des responsables de cette structure, nous sommes scandalisés par les récurrentes promesses qui ne se sont jamais concrétisées», a tempêté un des mécontents en ajoutant : «J'ai vieilli dans l'attente d'un poste de travail même précaire pour soulager ma famille de ma charge, j'ai honte d'être encore un fardeau pour elle».
«On n'a pas cessé de nous crever les tympans avec la prolifération des usines au niveau du parc industriel de Sidi Khettab, en nous promettant des postes durables et dignes de notre formation, mais jusque-là rien», a souligné un autre, en lançant un pavé dans la mare : «Alors que les rémunérations sont dérisoires, les deux importantes usines lancées en fanfare n'ont pas hésité à mettre à la porte des dizaines de leurs employés pour différentes raisons.»
Les protestataires n'ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur la direction de l'ANEM, qui n'est pas, selon eux, transparente dans ses opérations de recrutement: «Nous sommes souvent surpris par des recrutements n'ayant pas suivi les canaux habituels».
Du côté de la direction de l'ANEM, on affirme que le système de choix fonctionne avec un logiciel infaillible qui retient directement le demandeur conformément aux exigences de l'offre. «Nous n'avons aucune intervention sur l'opération de tri, nous nous contentons de contacter l'élément choisi par le PC», a affirmé un cadre en précisant : «Dans certains cas, c'est le concerné qui contacte l'employeur et nous revient avec un avis favorable et là on est contraint de le placer.»
Cela dit, les chômeurs dénoncent le mutisme des responsables locaux. «Nous sommes scandalisés par l'indifférence des responsables devant notre action qui est à sa 2e semaine», a conclu un des jeunes.


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