«Les quatorze établissements de formation professionnelle établis sur le territoire de la wilaya accueilleront dès la prochaine rentrée 8016 apprenants inscrits dans les différentes filières constituant les brochures retenues dans la nomenclature de la formation», a souligné le directeur du secteur lors de son passage à l'émission «mountadha» qu'organise la radio locale.
L'intervenant n'a pas omis de mettre l'accent sur les effets néfastes de l'informel sur le rendement du secteur de la formation professionnelle. «Nos jeunes se contentent du gain facile, ils préfèrent le gardiennage des parkings ou la vente des cigarettes au bord des routes et fuient les formations dans des métiers qui se font rares en notre temps». «On s'indigne de voir une main d''uvre étrangère investir notre secteur de bâtiment mais la réalité est là: nos jeunes refusent de rejoindre les métiers salubres comme la maçonnerie, le coffrage, la ferronnerie», disait-il en ajoutant «nos centres offrent l'initiation et tous les moyens attractifs pour inciter les jeunes à s'y inscrire mais les résultats n'ont malheureusement pas suivi».
«On assure les moyens de distraction, le sport, la restauration gratuite et en sus une pension mais on n'a pu convaincre les jeunes notamment les recalés du système éducatif», affirmait le directeur. «Nos diplômés ne chôment pas et les grands promoteurs du bâtiment sont issus de nos centres», soulignait-il. Malgré cette réticence, l'invité a affirmé que son secteur prévoit la réalisation, dans l'actuel quinquennat, de cinq autres centres et un institut. Relizane est une wilaya agricole par excellence et l'inscription d'un institut national de formation professionnelle en apport avec le domaine n'est pas fortuite.
Dans le futur proche nous réceptionnerons un institut qui sera édifié à Bormadia et accueillera pour un début 450 stagiaires. Revenant sur la disparition du produit artisanal notamment le tapis de Kalaa et les couffins et autres paniers de «doum» de l'Ouarsenis, l'intervenant dira: «ce produit demeurera un patrimoine culturel de la région mais sa survie est tributaire de sa commercialisation et comme il revient cher comparativement au produit façonné dans l'usine; cela devient difficile». L'occasion était aussi saisie par le responsable de rappeler que les centres ont permis à pas moins de 270 femmes au foyers de perfectionner leurs compétences.
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Posté Le : 06/02/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Issac B
Source : www.elwatan.com