Algérie

Relizane



Une réconciliation sous réserves Had Chekala, qui est située aux frontières de Relizane, est une commune qui cumule tous les caractéristiques de la pauvreté et la de misère. La population qui est répartie sur trois importantes agglomérations, à savoir le chef-lieu, Boughidene et Bouardia, a grandement souffert du terrorisme qui a sévi dans la région des années durant. Malgré ceci, elle semble se contenter de son sort et à garder son cachet propre tout en affichant un grand espoir de voir la situation de l?Algérie s?améliorer davantage. « Nous avons vécu l?enfer, nous avons perdre nos proches et fui nos terres », lancera Ammi Hadj Miloud avant d?ajouter : « aujourd?hui nous constatons des signes d?amélioration et pour ceci nous adhérons pleinement à la politique du président lorsqu?il dit :?? nous ne voulons plus subir d?autres affres, il faut mettre un terme à l?effusion de sang??. » De son côté, le jeune Djebari Ahmed, représentant des familles victimes du terrorisme, nous parle des durs moments qu?il a vécu suite à l?assassinat de son père, de sa s?ur et d?autres membres de sa famille. « C?était atroce » soupire-t-il. Au sujet de la charte, il confirme, cependant, le soutien de toutes les familles qu?il représente car, avancera-t-il, « cela constitue l?alternative idéale pour épargner l?Algérie. » « Si les massacres reviennent, nous risquons gros. » lancera- t-il en ajoutant : « seulement, nous appelons l?Etat à respecter ses engagements pour améliorer les conditions de vie des familles victimes du terrorisme. » Par ailleurs, un groupe de jeune, apparemment, rongé par l?oisiveté ne semble pas accorder un grand intérêt à l?évènement. Qui, en Algérie, est contre la réconciliation ? Se demandent-ils. Néanmoins, l?on se demande quel serait le devenir du pays, après le 29 septembre. « Nous étions des chômeurs, avant la crise et nous le sommes toujours », remarquent-ils. En bref, ces citoyens, qui broient du noir, conditionnent leur caution à la charte par la volonté des responsables de prendre en charge leurs problèmes. Had Chekala : une commune qui manque de tout La commune de Had Echekala, située au nord- est de la wilaya de Relizane, compte pas moins de 7 000 âmes. Son visiteur découvre une région dépourvue de tout signe de développement, vu le manque flagrant des commodités de vie. Dans ce registre, l?on apprend que malgré l?exode rural enregistré durant la décennie noire, la commune n?a bénéficié, dans le cadre du programme quinquennal, que de 212 logements ruraux, un quota jugé trop insuffisant pour répondre aux besoins de la localité, selon l?un des membres de l?APC qui ajoutera que la commune n?a pas bénéficié, depuis sa création, de logements sociaux, ni même promotionnels. L?autre épineux problème, évoqué, concerne l?AEP. « Là- dessus, signe un élu, nous assurons l?approvisionnement de Boughaidene au moyen de citernes tractées, alors que le chef-lieu s?alimente à partir d?un forage qui fournit une eau saumâtre avec tout ce que cela peut engendrer comme risque. » En matière de santé, il est question de trois salles de soin où le médecin ne fait son apparition que rarement. D?autant plus que l?APC met à sa disposition, une voiture de service. Cela dit-il, l?on est à se demander quel serait le sort des parturientes, lorsqu?on nous apprend que la commune est dépourvue d?une ambulance. En matière d?éducation, la région compte 5 écoles primaires et un CEM à Boughaiderie où l?effectif pèse de tout son poids dans des classes pédagogiques de 50 élèves. Et dire que le système éducatif est à sa troisième année de réformes. A tout cela s?ajoute les problèmes de transport, d?éclairage public et domestique et la liste est longue. Une ville sans eau Les habitants du chef-lieu de la wilaya de Relizane se sont trouvés, la veille de la rentrée scolaire, face à épineux problème, caractérisé par la coupure de l?eau. Plusieurs quartiers tels que Intissar, DNC et le centre ville ont été, alors, privés de cette précieuse denrée. Ainsi, selon une enseignante, qui nous a contacté par téléphone, les ménages de ces cités ont eu du mal à s?occuper, convenablement, de leurs enfants afin de les envoyer, dans les meilleures conditions, vers leurs établissements. Pire encore, lancera-t-elle, plusieurs familles ont dû réveiller, tôt le matin, leurs petits qui devaient, aller, eux mêmes, chercher de l?eau à l?extérieur. C?est l?une des plus pénibles rentrées scolaires que nous n?avons jamais vécues, lancera un autre parent d?élèves. Ceci dit, les citoyens manifestent clairement leur courroux à l?égard des responsables qui, selon eux, ne semblent pas être dérangés par le calvaire que vivent les relizanais. Qu?est ce que cela aurait coûté si nos responsables nous avaient prévenus, au préalable, de cette coupure d?eau, notera un autre.


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