Relizane

La localité de Zeboudja, une commune relevant de la daïra de Aïn Tarik, a été complètement paralysée, hier. La ville des monts de l'Ouarsenis a été prise d'assaut par les protestataires pour le refus de la liste des 450 logements sociaux affichée, dès 09h00.Cette réaction de la part des villageois de Zeboudja a bloqué la RN 90, reliant la wilaya de Relizane à celle de Tiaret via la daïra de Aïn Tarik. Le dispositif sécuritaire n'a pas dissuadé les habitants de leurs revendications. Des négociations ont eu lieu avec les responsables de la daïra, en vain. La population a demandé à ce que le chef de daïra s'explique sur la situation.«Les conditions de vie au centre-ville sont aussi précaires que dans d'autres lieux : vétusté des bâtisses, pièces étroites pour les familles, étroitesse des ruelles, circulation impossible avec absence totale d'aires de stationnement...», a expliqué un sexagénaire. «Nous y vivons depuis des générations. Nous avons été oubliés depuis des lustres», a-t-il ajouté.Comme d'autres sur le lieu devant le siège de la commune, les villageois regrettent d'en arriver là : «Nous ne voulions pas user de ces méthodes pour réclamer nos droits, notre citadinité nous en empêche», s'exclame un protestataire. Les villageois n'ont pas quitté les lieux et attendent le chef de daïra qui doit venir à leur rencontre.