La ministre déléguée chargée de l'Artisanat Aicha Tagabou a effectué, dimanche dernier, une visite de travail dans la wilaya de Relizane pour s'enquérir de la situation qui prévaut dans son secteur. La représentante du gouvernement s'est rendue dans l'antique Kalaâ afin de visiter le Centre de l'artisanat réputé par la fabrication du tapis traditionnel. Sur le lieu, une fiche technique de plus de 5 milliards de centimes, élaborée par les services concernés, lui a été présentée pour sa réhabilitation. Dans ce contexte, le ministère et les autorités de la wilaya doivent veiller et insister sur la concrétisation du projet. Par le passé, des fiches techniques similaires ont été conçues et rien de concret ne fut matérialisé sur le terrain. Ensuite, la ministre a visité un musée d'objets traditionnels, l'oeuvre d'un particulier qui croit dur comme fer qu'il n' y a pas de vie pour une nation qui n'a pas d'histoire. Au chef-lieu de la wilaya, Aïcha Tagabou s'est rendue à la Maison des métiers et de l'artisanat où des stands des différentes activités traditionnelles ont été installés. Là aussi, un exposé fut donné mettant en exergue le secteur dans la wilaya. Il est à noter que 6 696 artisans sont en activité dans le domaine de l'artisanat qui emploie 16 876 travailleurs. En outre, de 2010 à 2015, l'ANGEM a financé les projets de 1 613 artisans, la CNAC 164 et l'ANSEJ 120. La ministre a fait remarquer que le taux d'évolution des courbes dans le domaine de l'artisanat demeure faible, notamment la présence de la femme dans ce créneau.Il faut signaler par ailleurs qu'une convention a été signée entre le secteur du Tourisme et de l'Artisanat et la Solidarité nationale visant à prendre en charge le côté financier pour la réalisation des projets des artisans.Et dans une rencontre avec la radio locale, Tabagou a souligné les efforts de l'Etat pour promouvoir le secteur, particulièrement la disponibilité des ressources financières pour aider les artisans à accéder aux crédits leur permettant l'achat des équipements et la matière première, ce qui aidera à l'amélioration de la qualité des produits artisanaux et les rendre concurrentiels. Il faudra, dira-t-elle, protéger le produit artisanal de la piraterie et de la contrefaçon.
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Posté Le : 29/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mahi Ahmed
Source : www.lequotidien-oran.com