Relizane

«La horde sauvage a égorgé ma femme et six de mes enfants lors du carnage qu'elle a perpétré à Ramka en 1997.Seul moi et mon 7e enfant sommes rescapés et depuis je traîne avec deux balles dans le ventre», a souligné Abdelkader Bessahraoui, en déplorant ses conditions de vie. «Avec la détérioration drastique du pouvoir d'achat, il m'est devenu difficile de vivre avec une pension mensuelle de 7000 DA», a-t-il ajouté.Hadj Abdelkader, lui aussi victime du terrorisme et ex-DEC de Oued Djemaa, est intervenu pour dénoncer «la lenteur administrative dans le traitement des dossiers des victimes et de leurs ayants droit». Il a aussi souhaité «l'espacement des contrôles médicaux, fixé actuellement à deux ans».Benamar Adda de Zemmora déclare : «J'ai été blessé en 2001 et, depuis mars 2013, je n'ai pas perçu ma paie, je ne trouve pas de quoi nourrir mes trois enfants». Ces déclarations ont été recueillies à l'occasion de l'assemblée qu'ont tenue les membres de cette frange de la société dans l'enceinte de leur bureau de wilaya. En effet, ils étaient des dizaines venus de tous les coins de la wilaya pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de vie. «Nous avons vécu le martyre et nous continuons à galérer», a noté un autre, en réclamant le logement, l'amélioration des pensions et l'emploi pour ses enfants.