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Relizane
Fortement décrié par les élus qui l'accusent, notamment, au sujet de l'enregistrement d'une délibération non tenue, le maire de Zemmoura est, cette fois-ci, pointé par les représentants de la société civile.En effet, ces derniers sont montés au créneau pour dénoncer son accointance avec un de ses proches, un ex- maire, à qui, affirment-ils, il a osé signer un permis de construire sur une assiette foncière destinée pour un espace vert. En exhibant un plan établi par les services de l'urbanisme et déterminant la nature du périmètre en question, les plaignants se disent indignés par la décision du maire.Encore, le supposé propriétaire, alors maire de la commune vers la fin des années 80, s'est illégalement accaparé de la dite parcelle, et depuis cette date, aucun maire lui ayant succédé n'a pu lui offrir cette aubaine, ont souligné les défenseurs de l'environnement. «Profitant de ce favoritisme, l'ex- maire a entamé ses travaux mais nous sommes décidés de continuer notre combat pour la restitution de cet espace», ont souligné les concernés. Et d'ajouter : «Nous avons saisi la justice mais nous sollicitons surtout l'intervention des autorités, notamment le wali, pour mettre un terme à ce dérapage.»De son côté, le maire affirme qu'il a agi dans la réglementation. Pour rappel, des élus de l'APC de Zemmoura ont accusé ce maire d'irrégularité dans les procédures de lancement d'un projet d'autofinancement où, disent-ils, le président de l'APC n'a pas respecté les mesures en vigueur (attribution du projet le jour même de l'envoi des copies de délibérations au chef de daïra et au contrôleur financier, document à l'appui dont l'avis d'attribution et une copie des dates d'envoi des délibérations).Ces élus s'élèvent aussi contre l'attribution du projet d'une route rurale de 1,8 km avant que le conseil municipal ne tienne sa délibération à ce sujet (photo datée du projet réalisé bien avant l'attribution de l'ODS). Ces élus reprochent aussi à leur maire son implication dans l'annulation d'une convention signée avec un fournisseur pour un approvisionnement en articles d'électricité et en conclure une autre avec un autre ayant fourni le même produit avec un coût plus élevé (photocopie de la convention), ils l'accusent d'avoir attribué un marché de dotation en pneus à un fournisseur ne remplissant pas les critères requis.Le fournisseur en question s'est offert le marché alors qu'il manque de code commercial et d'attestation que délivre la Casnos (photocopie du bon de commande) et il a même franchi le seuil du montant retenu dans la convention, ont précisé les élus. Même l'opération du couffin de Ramadhan a été entachée d'irrégularités, assurent ces élus en affirmant que des morts ont figuré sur la liste confectionnée (photocopie des noms et numéro de série des bénéficiaires décédés). Saisi à ce sujet, le maire a rejeté en bloc ces accusations : «Certes, je reconnais que des enquêtes ont été lancées pour élucider certaines affaires mais la sortie de ces élus s'inscrit dans le cadre d'une machination montée de toutes pièces visant ma déstabilisation.»


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