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Relizane
Des enfants d'àpeine dix ans, vendant de l'eau fraîche à la sortie de l'autoroute, d'autres, adultes, partageant un espace au bord du trottoir et attendant qu'on vienne les «chercher» pour travailler.Des scènes qui, le moins que l'on puisse dire, nous permettent de mesurer l'étendue de la pauvreté dans laquelle baignent des pans entiers de la population. En effet, alors que sous d'autres cieux, plus cléments, leurs pairs sont protégés par la loi, ces mineurs aux corps fragiles et aux visages innocents, s'adonnent déjà au commerce. Sous un soleil de plomb, à longueur de journée, ils vendent des bouteilles d'eau minérale aux automobilistes.Par ailleurs, de l'autre côté de la ville de Relizane, face au centre universitaire, une dizaine de personnes se proposent, quotidiennement, en main d'œuvre bon marché ! Le chômeur, ayant néanmoins un certain niveau d'instruction ou une quelconque qualification professionnelle, frappe à toutes les portes dans l'espoir de décrocher un travail.Cependant, quand on n'a que la force physique, on est contraint aux «travaux forcés». Très tôt le matin, arrivant des quatre coins de la wilaya, tous âges confondus, ces chômeurs prennent leur mal en patience. Pour les besoins d'un chantier, charger et décharger des matériaux”? sont souvent les offres, quand cela est possible, qu'on leur propose.Dans une scène bouleversante, ces camarades de fortune, discutant à bâtons rompus, se précipitent soudainement et courent dès que quelqu'un s'arrête avec son véhicule. Sur le tas, l'offre parvient, la surenchère commence entre ces chômeurs. Pis encore, certains, venant les chercher, se mettent à choisir parmi ces «sans-emploi», ceux ayant un physique apte aux travaux durs.Quelle décadence, surtout quand on est pères de familles ! On se met à courir et à négocier un travail en contrepartie de 1 000 DA pour nettoyer une bâche à eau ou un égout etc.«Digne ou pas, je n'ai pas le choix, je dois subvenir aux besoins de ma famille», résume Kaddour, 42 ans, le calvaire qu'il endure.17 personnes intoxiquées dans un mariage à MediounaLe phénomène des intoxications alimentaires plane ces derniers jours sur la wilaya de Relizane. Après les deux cas de Mazouna et Zemmoura enregistrés la semaine dernière, voilà de nouveau un autre cas qui vient alourdir le bilan des intoxications alimentaires.En effet, 17 personnes, âgées de moins de 19 ans, victimes d'une intoxication alimentaire ont été admises par nos services aux urgences médicales de l'Etablissement public hospitalier de Sidi M'hamed-Benali. Ces dernières souffraient de vomissements et de malaises après avoir consommé le dîner préparé lors d'un mariage de famille, célébré au douar de Bechairia, relevant de la commune de Mediouna, située à l'est du chef-lieu de Relizane. Une enquête a été tout de suite ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes de cette intoxication alimentaire.




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