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RELIZANE
Le citoyen à Relizane ne cesse de se demander où sont-elles ces brigades mixtes dites de contrôle pour l'aider à retrouver son salut face à ces marchands de pain, voire ces ?'arnaqueurs'' qui ne font que se multiplier.En effet, au problème déjà figé dans les annales du quotidien à savoir le défaut du pain ordinaire et qui oblige les ménages dépourvus des moyens à acheter le pain dit amélioré au prix de 20 dinars et 15 dinars ainsi que le lait du sachet à 25 dinars et qui est cédé pour les gens qui se lèvent tôt à six heures du matin à 30 dinars, faute de quoi les retardataires seront forcés à casquer 90 dinars le litre du lait dit de la vache, s'ajoutent ces dépassements touchant de plein front l'environnement immédiat du citoyen notamment les personnes qui fréquentent le marché du Graba des fruits et légumes où les odeurs nauséabondes se dégagent sous l'effet de la chaleur des eaux usées et déchets jetés par les marchands de poissons et bouchers sur place. L'étonnement bat son plein quand on s'aperçoit que plus de 40 jeunes sont alignés dans ces conditions pour revendre les baguettes de pain de toutes sortes chez eux on retrouve aussi les prix du pain amélioré. Les riverains de cet espace éprouvent d'énormes difficultés en raison justement de ces odeurs, en ce sens qu'ils sont contraints de boucler leurs fenêtres et portes durant toute la journée d'activités pour éviter le son, les cris et les mauvaises odeurs où seuls les nantis des moyens financiers se permettront de se doter des climatiseurs. Le soir, les services des éboueurs s'efforcent pendant des heures pour ramasser tant que faire se peut ces restes des légumes laissés sur place mais pas les quantités débordantes des eaux usées ce qui n'arrange pas l'affaire des citoyens et notamment les piétons alors que la circulation routière est carrément bloquée dans la journée et largement freinée par ces eaux la nuit. Pour certaines familles jouxtant ces espaces squattés, la solution était de s'adapter avec la situation en érigeant leurs maisons en lieux de vente sous forme de cafés, restaurants et autres commerces alors que d'autres ont préféré se débarrasser de leurs habitations à la faveur d'autres cités moins denses et plus calmes ou propres.




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