Relizane

Des militants du mouvement RAFD réclament la libération de l'étudiant arrêté. Pour les manifestants, «l'accusation de leur camarade d'agression sur le directeur du centre universitaire est montée de toutes pièces».Suite à l'arrestation de l'étudiant Benaoum, pour «agression sur le directeur du centre universitaire de Relizane», des militants du mouvement «RAFD» se sont regroupés ce lundi pour réclamer sa libération. Scandant des mots hostiles au pouvoir, les vingtaines de personnes dressant haut la photo de leur figure charismatique n'ont pas manqué de dénoncer ce qu'ils ont qualifié de «politique d'intimidation».«Oui pour la démocratie, non pour la politique d'exclusion», ont-ils écrit sur la grande banderole en dénonçant «l'injustice dont a été victime leur camarade». «Benaoum est un étudiant comme tous les autres qui a tenté de trouver une issue à la crise qui secoue le centre universitaire depuis des jours et cette histoire d'agression est montée de toutes pièces», a souligné un des présents au rassemblement.Dans cette atmosphère nourrie de slogans hostiles au pouvoir, les policiers ont tenu à contrôler la situation de loin et dans le calme. Il est à souligner que l'étudiant en question a toujours manifesté son opposition et s'est souvent exprimé sur une chaine satellitaire. L'étudiant aurait défoncé le bureau du directeur pour imposer son inscription sur la liste des retenus avant de l'agresser.