Relizane

Les porteurs de projets ANSEJ ont manifesté devant le siège de la banque algérienne pour le développement rural (BADR), pour dénoncer les lourdeurs administratives.«Alors qu'on a trouvé toutes les facilitations au niveau de l'antenne locale de l'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et que nous avons ficelé nos dossiers pour bénéficier d'un matériel agricole, nous voilà buter devant la surprenante exigence de la banque algérienne pour le développement rural (BADR) qui vient d'intégrer un doucement certifiant la propriété et l'exploitation d'une superficie agricole d'au moins cinq hectares», a lancé un des jeunes venus, ce dimanche, exprimer sa colère devant le siège de la banque qui fait, ajoutait-il, dans la bureaucratie.«Nous avons peiné pour confectionner le lourd dossier exigé et nous avons loué des hangars pour recevoir notre matériel», a tonné un autre en ajoutant : «Allons-nous abandonner après tout le calvaire'» Tout en affirmant qu'ils ont été épuisés par les lenteurs administratives et les fortes dépenses qui ont dépassé pour certains les 50 millions de centimes, à en croire leurs dires, les protestataires sollicitent l'intervention des autorités pour les aider à réaliser leurs projets.«Nous avons caressé un réel rêve pour monter nos petites entreprises pour nous procurer nous-mêmes nos postes d'emploi et espérer embaucher d'autres chômeurs mais, apparemment, tout va tomber dans l'eau», a martelé un des mécontents. Du coté de la banque, l'on affirme que la directrice est disposée à accueillir un groupe des jeunes pour un éventuel dialogue afin de trouver une issue favorable à leur cas.