Relizane

La direction de l'activité sociale et de soutien (DASS) a reçu pas moins de 22 000 dossiers d'universitaires alors qu'elle ne peut satisfaire que 1000 concernés.La rentrée sociale s'annonce difficile pour les services de la Direction de l'activité sociale et de soutien (DASS) à Relizane. «Nous faisons face aux rushs des demandeurs d'emploi surtout ceux issus des universités et autres centres de formation», a souligné le directeur en ajoutant: «On a même été menacé par un groupe d'anciens détenus ayant bénéficié de relaxe qui sont venus demander un emploi». Cette direction a reçu pas moins de 22 000 dossiers d'universitaires alors qu'elle ne peut satisfaire que 1000 postulants.«Contrairement à l'Anem (Agence nationale de l'emploi) où les postes sont illimités, chez nous, l'on ne peut aller au-delà d'un quota inscrit dans la PID (prime d'insertion des diplômés)», a précisé notre source. Quoique débordé par la forte demande des universitaires, le directeur de la DASS est revenu sur un projet retenu dans une politique de complémentarité intersectorielle avec la direction du tourisme et ciblant la promotion de la femme rurale. «Nous avons convenu avec la direction du tourisme de mettre en place un montage financier et pédagogique afin d'encourager la femme rurale à développer ses potentialités artisanales», a-t-il affirmé.Le directeur de la DASS déplore la démission ou la négligence de certains responsables locaux au sujet des projets initiés dans le cadre du programme «Algérie Blanche» et dénonce les complaisances. Pas moins de 100 chantiers englobant plus de 700 employés en plus des 100 tâcherons sont théoriquement lancés pour prendre en charge des opérations de nettoyage à travers toutes les villes de la wilaya. «Seulement, nos équipes d'inspection constatent toujours des manquements», a affirmé le directeur.«On ne peut tolérer la dilapidation des deniers publics et surtout l'argent du contribuable car il est inadmissible qu'une équipe à qui on offre le matériel nécessaire pour le travail comme les pelles, les brouettes, les pioches et même la tenue, puisse fuir sa mission», a déploré le premier responsable de la DASS. «Tous les chantiers n'assumant pas leur mission seront immédiatement arrêtés», déclare-t-il.