Relizane

L'absence de preuves tangibles impliquant chacun des cinq accusés et déterminant avec précision le grief retenu contre chacun dans une affaire de viol collectif et surtout l'absence de la victime ont, semble-t-il, pesé sur la sentence prononcée par le tribunal après sa séance de délibération.Attentif à la plaidoirie, le représentant du ministère public a requis la peine de 20 ans de réclusion criminelle avec une amende de deux millions de DA pour chaque mis en cause. L'affaire remonte au mois de février dernier, lorsque la victime fut ramenée de nuit par une tierce personne au quartier Chemérik, aux abords de la ville. Elle déclare être trahie et offerte sur un plateau à ses ravisseurs qui ont tous, selon elle, abusé d'elle. La défense des mis en cause, qui a axé son intervention sur le cas social de la victime qui a, selon une avocate, enfanté à l'âge de 15 ans et sur le mauvais montage de l'arrêt d'accusation, a plaidé pour l'innocence de ses mandants.