Algérie

Reliant Ghazaouet au chef-lieu de la wilaya de Tlemcen



La RN98 ne présente que dangers et désagréments Les usagers de la RN98 reliant la ville des Deux-Frères (Ghazaouet) au chef-lieu de la wilaya, ne cessent de vivre l’angoisse au quotidien et les dangers permanents jalonnant cet important axe routier, par lequel transitent les marchandises que l’import/export enregistre dans ce port maritime. La RN98 dont l’ouverture remonte au début des années 80 seulement, démarre de Ghazouet pour aboutir plus précisément au carrefour, où s’entrecroisent les routes menant respectivement vers Maghnia à l’ouest, Tlemcen au sud et Aïn Témouchent à l’est. Cette route est considérée par les «Hallaba» comme une zone de non-droit, où ils foncent à des vitesses de rallye, en semant parfois la mort sur leur passage. D’un autre côté, certains de ses virages, mal équilibrés et maintes fois signalés par les «taxieurs», ne sont pas pour plaider pour le développement économique des zones riveraines, de même que les rares crues de l’Oued Tlala. A voir les nombreux travaux effectués sur cette route, et ce, depuis qu’elle été ouverte à la circulation, des sommes faramineuses ont dû être englouties, semble-t-il en pure perte, dans des opérations d’entretien, d’aménagement, de renforcement ou de réhabilitation de certains tronçons. La cerise sur le gâteau est constituée cette année par le revêtement de cette route en tapis bitumineux. Le problème, c’est que les automobilistes qui roulent sur ce tapis déjà posé, sont surpris de constater qu’il ondule par endroits, et provoque des secousses au véhicule, au grand dam des passagers et... des amortisseurs. C’est ainsi que, pas plus tard que lundi dernier, plusieurs automobilistes ont eu la désagréable surprise de constater que la carrosserie de leurs véhicules étaient maculée de... goudron frais, après qu’ils aient emprunté le tronçon passant Sidi Moussa. En fait, ce goudron est pratiquement liquéfié en cet endroit, comme s’il s’agissait d’une colle gluante noire, que les usagers n’ont pu éviter à la tombée du soleil. «Regardez la carrosserie, elle est maculée de goudron et que dis-je de certains accessoires du bas de ma caisse, comme les boulons qui peuvent se gripper. J’ai pris des photos, avant de confier mon véhicule à une station de lavage et si dégâts il y a, je pense déposer plainte», lance le propriétaire d’un véhicule flambant neuf, dont le prix est loin d’être abordable. D’autres par contre, ont payé le lavage de leurs véhicules, sans rechigner outre mesure. Cependant, on est en droit de conclure, que si à chaque passage de véhicule, une partie du goudron est emportée par les pneus, que va-t-il rester pour stabiliser cette route et la préserver d’autres dégradations? Voilà pourquoi ces usagers demandent aux responsables de ce projet, que si d’autres travaux aussi importants sont envisagés sur cette route, il vaudrait mieux détourner la circulation, en allant vers Ghazaouet, par l’ancienne route de la Zaouïa, le temps de terminer ces travaux. Autrement, il y a lieu de craindre que toute opération de réhabilitation de la RN98 sera désormais vouée à l’échec, à moyen ou à long terme.


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