Perdant peu à peu l'espoir de voir leurs pensions améliorées et
régularisées au cours de ce mois de novembre, les retraités de la région Est viennent de monter au créneau menaçant d'occuper la rue pour
faire entendre encore une fois leurs cris de détresse. S'interrogeant «sur le
pourquoi de leur marginalisation et le sentiment de mépris affiché envers ceux
qui ont fait la fierté de ce pays», les retraités viennent d'attirer
l'attention des responsables sur la décision qu'ils prendront en réponse à la
plate-forme de revendications présentée par la FNTR, tout en signalant que l'augmentation de 40%
est un minimum acceptable.
Réunis avant-hier en conclave, les retraités de la wilaya de Sétif se
demandent dans un communiqué adressé à la presse «pourquoi les retraités sont
marginalisés alors que tous leurs frères travailleurs de tous les secteurs
d'activité du pays ont bénéficié d'importantes augmentations de salaires avec
des rappels faramineux sans pour autant que le problème financier soit posé». Ils
ont estimé «que les mesures prises au cours de la dernière tripartite
concernant les retraites conduisent à des actes de révolte et de protestation
contre cette injustice, voire une incitation à la déstabilisation et à
l'anarchie».
A Constantine, plusieurs retraités rencontrés hier au niveau de la maison
des syndicats ont exprimé leur ras-le-bol de cette attente qui se prolonge et
se disent prêts à sortir, eux aussi, dans la rue.
De son côté, M. Hedna, secrétaire national de la Fédération nationale
des retraités (FNTR) pour la région Est, déplore que «la mesure portant
augmentation des pensions des retraités annoncée lors de la 14ème tripartite
n'ait pas été confirmée jusqu'à ce jour, conformément aux promesses données au
nom de l'UGTA par son secrétaire général Sidi Saïd, M.
le ministre du Travail et de la
Sécurité sociale Tayeb Louh et d'autres responsables, notamment M. Bourkaib, directeur général de la sécurité sociale qui a
déclaré à la télévision nationale que les pensions de retraites seront
augmentées de 40% et payées au mois de novembre…». Mais plus d'un mois après, les
retraités ne voient rien venir, et rien n'a filtré jusqu'à ce jour, à part des
déclarations contradictoires des responsables officiels, ajoute le communiqué
avant d'indiquer «qu'il est encore temps de corriger ces violations et
contraintes et d'adopter une nouvelle tradition basée sur l'équité et l'égalité
en matière de rémunération en faveur des retraités victimes d'indifférence et
de marginalisation de la part du gouvernement».
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Posté Le : 21/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com