Le ministre français des Affaires étrangères effectuera bientôt une visite en Algérie. La date de cette première pour le chef de la diplomatie française n'est, cependant, pas avancée. Il est simplement précisé qu'elle sera 'à brève échéance".
Laurent Fabius 'a bien l'intention d'effectuer à brève échéance un déplacement en Algérie, à une date qui sera annoncée en liaison avec nos partenaires algériens", a déclaré Bernard Valero, porte-parole des AE dans un point de presse. Ce sera le premier pas vers le réchauffement des relations entre Alger et Paris. Cela d'autant plus que Bouteflika et Hollande ont affiché la même volonté 'de donner une nouvelle impulsion à la relation bilatérale algéro-française".
'Cette relation est exceptionnelle à bien des égards. Elle est marquée par une histoire commune et par des liens humains très denses. Le moment est particulièrement favorable à cette nouvelle impulsion. La France et l'Algérie sont décidées à avancer de concert pour développer leurs relations bilatérales", a ajouté le porte-parole, selon l'APS.
Bien avant son élection, le président français a multiplié les gestes et les déclarations et ses intentions quant à l'avenir des relations avec l'Algérie en s'inscrivant à contre-courant de la politique étrangère du président Sarkozy qui a fait perdre pied à son pays dans la région et au Moyen-Orient. Cette visite pourrait inaugurer le nouveau climat entre les deux pays, mais surtout servir à préparer la prochaine visite du nouveau président en Algérie.
Même appréciation de l'ancien Chef du gouvernement sous Jacques Chirac, Dominique de Villepin qui a affirmé, dans une contribution dans le quotidien Le Monde, que 'l'Algérie est la clé de la nouvelle politique arabe de la France".
'J'ai la conviction que la clé d'une nouvelle politique arabe de la France, c'est une nouvelle relation de la France et de l'Algérie fondée sur une réconciliation historique comme nous l'avons fait avec l'Allemagne", a-t-il écrit dans cette tribune du Monde.
Il a plaidé pour une politique arabe renouvelée avec une histoire qui doit être faite par les peuples 'sans notre ingérence". Le fondateur de la République Solidaire a appelé la France à assumer son histoire. Un message fort et 'original", selon son expression, 'qui doit conduire à exprimer à la fois notre amitié et nos inquiétudes", a-t-il enfin appelé, anticipant la démarche à assumer le passé. 'Assumons enfin, et c'est le plus difficile, notre histoire, même quand elle est douloureuse".
D B.
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Posté Le : 28/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djilali BENYOUB
Source : www.liberte-algerie.com