Algérie

Relation réciproque avec le cancer



Relation réciproque avec le cancer
La prise en charge de l'Arthériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), appelée aussi thrombose, constitue aujourd'hui une priorité selon les spécialistes.Le dépistage de cette maladie est l'un des moyens efficaces pour sauver des patients d'une mort certaine étaient unanimes à déclarer, jeudi, les médecins internistes lors du 6e congrès national de la Société algérienne de la médecine vasculaire (SMEV) organisé en collaboration avec la société française de médecine vasculaire.Le Pr Samia Zekri, chef d'unité des explorations et consultations à la clinique Arezki Kehal EPH Birtraria et vice-présidente de la SAMEV, a souligné que cette maladie est grave, car son pronostic repose sur le fait que l'atteinte des artères périphériques n'est jamais isolée, mais associée à celle des autres territoires, «l'artéritique meurt plus souvent de son c?ur et de son cerveau plutôt que des suites de la gangrène du pied.»Ce qui exige, a-t-elle préconisé, un dépistage systématique et inciter le médecin traitant à prendre en charge le risque cardio-vasculaire. «Avec la formation continue et l'évolution des pratiques, il est aujourd'hui possible d'éviter aux patients le risque d'événements cardio-vasculaires et/ou de mortalité précoce», a-t-elle ajouté et de signaler qu'un guide de bonne pratique Le Référentiel algérien de l'AOMI pour le dépistage, le diagnostic et la prise en charge thérapeutique élaboré par la société algérienne de médecine vasculaire est destiné aux omnipraticiens et aux spécialistes «afin de diminuer la méconnaissance de l'AOMI».Un référentiel complété par des recommandations algériennes pour «Cancer et thrombose» élaboré sous l'égide des sociétés savantes (anesthésie, réanimation, médecine vasculaire, évaluation et traitement de la douleur, oncologie et chirurgie) qui s'impose au vu du nombre de cas enregistrés et une prévalence fréquente, a souligné le Pr Brouri, chef de service de médecine interne à la clinique Arezki Kehal, EPH Birtraria.Il estime que si l'on arrive à faire guérir des patients d'un cancer, ils ne doivent pas mourir de la thromboembolique. Pour ce faire, le Pr Brouri plaide pour une multidisciplinarité dans la prise en charge de cette maladie chez les personnes atteintes de cancer et développer des réseaux de prise en charge vu qu'elle est classée deuxième cause de mortalité lors d'un cancer.Une prise en charge optimale, en l'occurrence par la prophylaxie est donc espérée en amont et en aval, notamment dans le cas d'un traitement chirurgical de certaines tumeurs, a-t-il indiqué. Le développement des structures pour hospitalisation de jour et l'hospitalisation à domicile restent des solutions idéales pour le Pr Brouri. «Le traitement à domicile des patients atteints de cancer compliqué par une thrombose a un impact indéniable sur la qualité de vie de ces patients et la conséquence sur les coûts de cette affection est plus significative», a-t-il encore précisé et appelle au développement de l'option centres anticancer (CAC) sans thromboses.D'autres thèmes liés aux complications rencontrées ont également été débattus. «Il s'agit de thèmes de santé publique qui touchent particulièrement notre pratique quotidienne. Il est important aujourd'hui que des services progressent dans leurs approches. De nombreuses complications peuvent être évitées et les traitements existent», signale le Pr Rachida Guermaz, présidente de la Société algérienne de médecine vascualire.




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