Algérie

RELATION FCE-GOUVERNEMENT Les privatisations entretiennent la trêve



RELATION FCE-GOUVERNEMENT Les privatisations entretiennent la trêve
Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), M. Réda Hamiani, qui s'est exprimé hier au Centre de presse de DK News sur la conjoncture économique nationale, a plutèt loué le pragmatisme du gouvernement de Sellal.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - M. Hamiani a estimé que, vu la conjoncture actuelle, «le gouvernement n'a plus le temps de s'enfermer dans des stratégies de moyen et de long terme ou dans une logique doctrinale ou idéologique». C'est la raison pour laquelle, a-t-il ajouté, il s'est inscrit dans une démarche «pragmatique». «Il agit de manière à régler les questions concrètes en mobilisant les moyens qu'il est en mesure de mobiliser pour développer l'économie», a-t-il souligné. Trois considérations motivent ce choix, selon M. Hamiani, à savoir la relance industrielle, le renouveau agricole et la sécurité alimentaire. C'est ce souci d'efficacité qui l'a amené à relancer les opérations de privatisations. «Après avoir misé sur le privé, l'Etat a changé de cap en 2009, imposant certaines restrictions, mais pris par une conjoncture nationale et internationale difficile, il ne veut plus s'engager seul dans l'économie. Cela lui revient trop cher. Il s'est lancé ainsi dans une recherche empirique d'accompagnateurs privés, nationaux et étrangers, capables d'apporter les capitaux, la technologie et le savoir-faire nécessaire», a-t-il analysé.
L'Ansej n'est pas un gouffre financier
M. Hamiani a noté que le souci du gouvernement est de trouver des partenaires pour relancer sa machine productive et donner de l'emploi aux chèmeurs. «Je crois qu'il faut se donner plus de temps pour se prononcer sur la pertinence des mesures prises par l'actuel gouvernement », a-t-il conclu. Sur un autre plan, le président du FCE, citant des banquiers, a affirmé que le taux de remboursement des crédits accordés aux jeunes dans le cadre du mécanisme Ansej, n'est pas aussi élevé comme le pensent certains. «Moi même j'avais cru que personne ne remboursait. Mais, pas plus tard qu'hier, des responsables de banques publiques m'ont donné des chiffres qui disent absolument le contraire. Les jeunes paient normalement. Il y a de mauvais payeurs, certes, mais le taux de non-remboursement n'est pas aussi alarmant qu'on le pense. La proportion de ces derniers est équivalente à celle des autres entrepreneurs», a-t-il précisé.


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