Algérie - Tissage

Relancer le fameux tapis des Haraktas



Relancer le fameux tapis des Haraktas

Qui d'entre nous ne se souvient pas du tapis harakti, un vrai chef-d'œuvre qui a fait parler de lui et qui a même dépassé les frontières du pays pendant des décennies ?
Durant les premières années du dernier siècle, beaucoup de gens venaient de loin pour s’offrir ce beau tapis aux différentes couleurs de la laine, parfois naturelles, comme le noir et le blanc et frappé d'un beau losange au milieu, un tapis traditionnel fait avec des instruments hautement traditionnels et dont le temps de fabrication dure plusieurs mois.
Aujourd’hui, seuls deux passionnés essayent, tant bien que mal, de s'intéresser aux antiquités, pour pérenniser cet art. Nous retrouvons le jeune Hamlaoui D., qui voue une passion pour les anciens objets, cultivée depuis son jeune âge et qu'il a aussi héritée de ses parents.
Ce jeune détient une boutique d'antiquités en tous genres, dont certaines rares et que l'on ne peut trouver que chez lui : des objets en cuivre, de la tannerie, des petits tapis faits à la main, de la poterie et tout ce qui peut appartenir à un passé lointain. Le jeune Hamlaoui sillonne les régions à la recherche d’objets dont lui seul détient le secret, notamment les jours de marché hebdomadaire.
Les visiteurs dudit magasin y découvriront de vieux objets comme ce quinquet en cuivre, un bibelot en porcelaine, une théière ou encore des tapis, un plateau en cuivre frappé des mains d'un dinandier des anciens quartiers de Constantine. Chez Djamel, on trouve même des combinés de téléphone appartenant à une autre époque.
M. Merouani est lui aussi un des rares amoureux des anciennes choses. Sa passion à lui, les vieilles marques de voitures, dont il collectionne plus d'une dizaine (Simca, Peugeot, Renault...).
Mais son magasin est trop exigu, alors il expose ses véhicules dehors, sur une avenue marchande.
Ce passionné de véhicules effectue de longs déplacements pour acquérir ces beaux engins souvent à l’arrêt. Il se donne la peine de les «restaurer» lui-même, avec ses propres moyens. Mais cette peine est vite oubliée lorsque, une fois réparés, il circule à leur bord à travers les grands boulevards de la ville, suscitant l’admiration des passants.




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