Algérie

Relancer la destination Alger - Pékin


Depuis le début de l'année, le nombre de vols d'Air Algérie a connu, une augmentation vers et à partir de pays africains comme le Sénégal. A Dakar, par exemple, les fréquences hebdomadaires sont passées de deux à cinq vols. Concernant la ligne Alger-Pékin, M. Boultif a affirmé que «tous les efforts étaient déployés par Air Algérie pour redynamiser cette desserte, plombée par une faible rentabilité et une rude concurrence. La compagnie nationale aérienne table, toutefois, sur le flux des employés des sociétés chinoises chargées de réaliser des projets en Algérie tels que la Grande Mosquée d'Alger ou le Centre de conférences du Club-des-Pins pour booster la rentabilité de cette desserte. Nous pensons que les déplacements des 10 000 travailleurs des sociétés chinoises chargées de réaliser de grands projets en Algérie vont relancer l'activité de la desserte Alger-Pékin, a estimé M. Boultif. «Nous attendrons la fin de l'année pour prendre la décision de maintenir cette ligne ou de la fermer si elle continue de ne pas être rentable», a-t-il ajouté.
En outre, des études de prospection sont en cours pour lancer des dessertes vers d'autres villes chinoises comme Shanghai. A une question sur l'échéance de lancer une ligne Alger-New York, M. Boultif a expliqué que cela dépendait de la signature d'un accord sur le transport aérien entre l'Algérie et les Etats-Unis. Cet accord tarde à être conclu en dépit du fait que les négociations entre les deux pays ont été engagées en 2003. Au sujet de la ligne qui relie Alger à Montréal le premier responsable de la compagnie nationale aérienne la qualifie de «très rentable». Pour ce qui concerne celle reliant Alger à New York, «Air Algérie est techniquement prête, mais la balle est dans le camp américain qui n'en a pas encore donné l'autorisation». Sur la gestion de la desserte d'Air Algérie vers et à partir de Damas (Syrie), il a précisé que le faible taux de remplissage des avions desservant ce pays, qui traverse depuis 17 mois une crise politique qui s'est militarisée, a contraint la compagnie de réduire ses fréquences. Le nombre de vols vers et à partir de Damas a été ainsi réduit de trois à deux vols hebdomadaires, a ajouté le P-DG d'Air Algérie, qui a confirmé que la compagnie exigeait dorénavant un certificat d'hébergement et un pécule pour les passagers étrangers.
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