Algérie

Relance de la destination Algérie



Le thème principal retenu est le développement du tourisme national et son impact sur la promotion du tourisme international et s'inscrit dans une perspective de mise en relation de l'ensemble des acteurs de la chaîne touristique et de rendre la destination Algérie plus visible et compétitive.Contacté, Ahmed Bouchedjira, directeur général de l'ONT, déclare : «Cette édition se caractérise par son ouverture aux professionnels et au public et s'inscrit dans une optique de vulgarisation des potentialités touristiques et de sensibilisation des professionnels et opérateurs de tourisme dans le cadre de l'amélioration de l'offre touristique.»Â  A la recherche d'une vocation, le Sitev doit relever un challenge : àªtre la vitrine de l'offre touristique, mais aussi un moment de réflexion sur les moyens de relancer une destination fortement marquée par certains préjugés ou par l'amplification démesurée de faits se rapportant à  l'aspect sécuritaire. Or, le touriste actuel est attiré d'abord par une image qu'il vient retrouver ou consommer. Chaque signe prend sa signification et doit donner son sens. Les responsables algériens doivent se poser des questions pour réussir la promotion : quelle différenciation avec les autres destinations ' Où est la part du rêve, de l'étonnement et de l'émerveillement ' La conception de l'exposition tourne autour de trois thématiques : les opérateurs de voyages, de transport, d'hébergement, les facilitateurs (banques, assurances DGSN, douanes), l'orientation et l'information touristique. 300 exposants sont attendus. Un séminaire international aura lieu le 9 décembre au Hilton sur le développement du tourisme interne. Une priorité pour Smaïl Mimoun, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, qui veut permettre aux Algériens de visiter leur pays, notamment le Grand-Sud. Convaincu que le marché local est un marché à  part entière, le ministre exhorte les opérateurs à  lui accorder plus d'importance. Cependant, des freins existent : le Grand-Sud est une zone relativement inaccessible pour les Algériens tant pour les petits budgets que pour les familles relativement plus aisées. En effet, un billet d'avion Alger-Tamanrasset aller-retour avec le séjour coûte presque autant qu'un séjour à  l'étranger. Dans ce sillage, l'Algérien planifie, en moyenne, son voyage et son séjour quelques jours avant la date prévue pour les vacances. C'est là une des lacunes qui entravent le secteur du tourisme intérieur, notamment lorsqu'il s'agit de la haute saison. De plus, les prix pratiqués sont estimés excessifs face au pouvoir d'achat du citoyen et le produit hôtelier lui-même ne répond pas aux besoins. Un workshop sera également organisé le 10 décembre à  Dar El Djazaïr (Safex) pour concrétiser des partenariats. Il s'agit d'encourager le produit d'appel (tourisme saharien) qui constitue «le fer de lance» du tourisme algérien et le recentrage des actions sur le tourisme réceptif. L'identification de l'offre passe nécessairement par la définition des régions à  haute valeur touristique : Tassili, Hoggar, boucle des oasis, la Saoura et le Touat Gourara. En attendant l'élaboration d'études de marché pointues, capables de cerner avec précision la problématique de l'adéquation offre/demande, il a été identifié les marchés porteurs suivants : les marchés traditionnellement émetteurs de touristes vers nos régions sahariennes (Allemagne, France, Italie, Espagne, Suisse), les marchés à  forte demande sur les produits de l'écotourisme et de la découverte (Autriche, Hollande, pays nordiques) et les marchés asiatique et nord-américain (Japon, Canada).


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)