La commission nationale de solidarité, organe permanent de coordination et de concertation pour la promotion de l'action de solidarité, a été réactivée jeudi à Alger.L'installation de la commission nationale de solidarité vise "la relance de son activité à l'échelle nationale en vue d'encadrer l'action solidaire et de lui conférer une dimension sociale par l'implication des différents secteurs ministériels, des pouvoirs locaux, des acteurs sociaux et du mouvement associatif, a indiqué le secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, Belkacem Ait Saâdi.
Il a précisé, à ce propos, que l'objectif est également d'"éviter de confiner l'action de solidarité au cadre institutionnel et de l'étendre à la société civile qui détient les données sur les besoins de l'ensemble des catégories sociales pouvant être exploitée dans l'élaboration des politiques sociales et la définition des priorités".
L'Etat algérien assume ses responsabilités sociales à travers la consécration en 2013, d'un budget important aux tranferts sociaux estimé à 1.505, 5 milliards DA soit un taux de 9,1% du Produit national brut (PNB) en 2013 et près de 20% du budget de l'Etat.
Comptant 113 membres, la commission nationale de solidarité se compose d'un secrétaire permanent, de 29 représentants des secteurs ministériels, de 04 représentants d'instances nationales, de 48 commissions locales de solidarité, d'un membre du conseil national économique et social (CNES), de 05 représentants d'organisations à caractère économique et socioprofessionnelle publiques et privées et 05 experts en matière de solidarité et de 20 représentants d'associations à caractère social et humanitaire.
M. Ait Saâdi a souligné en outre, que quatre autres commissions spécialisées ont été instituées au sein de la commission nationale de solidarité.
Il s'agit, -a-t-il dit, de la commission des activités et de solidarité, de la commission du mouvement associatif et de la promotion de la solidarité, de la commission de coordination et de suivi des programmes de solidarité au plan local et, enfin la commission de la formation, de l'information et de la communication.
D'autre part, il est attendu de cette commission un rôle effectif dans l'ancrage de la culture du bénévolat et de bienfaisance à travers la consécration de l'action solidaire en tant que moyen de diffusion de la cohésion et de l'entraide sociales.
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Posté Le : 04/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz