Le feuilleton de la téléphonie mobile 3G qui dure depuis au moins cinq ans, semble finalement arriver à son terme avec l'annonce de la relance pour cette option, mais cette fois, avec une option ferme de clôturer ce dossier. C'est ce que rapporte une source proche du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, citée par la presse, à la veille de la tenue du Salon international des technologies de l'information, en laissant entendre que le projet était à un stade avancé de faisabilité.
Trois options pour l'octroi de licence ont été proposées en collaboration avec l'Autorité de régulation de la poste et télécommunications (ARPT) pour mettre en application ce projet. La première prévoit l'octroi de la licence aux enchères au plus offrant parmi les trois opérateurs se partageant le marché national de la téléphonie mobile. La deuxième opte pour une licence pour chaque opérateur à des prix symboliques en contrepartie d'une fiscalité sur le chiffre d'affaires à fixer entre 3 et 4 pour cent. Enfin la troisième consiste à céder une licence à chaque opérateur au prix du marché. Pour rappel, l'appel d'offres international avait été lancé au mois de septembre 2011, mais avait été mis en veilleuse, suite au litige sur le rachat par l'Algérie de la société Orascom, en raison de son droit de préemption.
Les responsables des télécommunications pensent ainsi que les conditions sont propices pour la relance de ce projet qui a été privilégié à celui de la 4G de création plus récente, mais plus coûteux et à la technologie non encore maîtrisée.
Le parcours pour l'introduction de la 3G avait connu plusieurs ministres qui s'étaient tous distingués par des déclarations fracassantes avant d'adopter une attitude plus réservée. En 2004, Amar Tou, le puissant ministre, avait déjà annoncé la couleur en prédisant que la 3G allait être prête en 2007. Lui succédant, Haïchour Boudjemaä et Hamid Bessalah prirent successivement le relais de sa défense, sans toutefois dépasser les v'ux pieux. Depuis sa venue en 2010, Moussa Benhamadi, qui vient d'être reconduit dans son poste, sans doute pour achever son programme de modernisation du secteur, avait déclaré son intention de relancer le projet et d'en faire sa priorité. Voilà qui est fait.
La troisième génération (3G), introduite en 2002, désigne une génération de normes de téléphonie mobile, dont celles représentées par Universal mobile telecommunications system (UMTS) et CDMA 2000, permettant d'atteindre des débits élevés de l'ordre de 2 Mbits/s. Depuis elle a fait une ascension fulgurante grâce au progrès technologique.
La 3G a été rapidement suivie par la 3G+ (ou 3.5G), la 3G++ (ou 3.75G), la 3.9G et enfin la 4G. Le lancement commercial de la 3G a débuté en 2002 en Norvège et en Autriche et en 2004 en France. Le Maroc et la Tunisie, en avance sur nous sur le plan de la connexion et de la téléphonie mobile, nous ont devancé en l'introduisant respectivement en 2008 et 2009. C'est dire le retard sur les pays développés et surtout nos voisins qui déjà pensent à l'introduction de la 4G.
Vaut mieux tard que jamais. Elle ouvre un champ très large à la communication et à la connexion à Internet .
Posté Le : 24/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Smail BOUDECHICHE
Source : www.liberte-algerie.com