Algérie

Réhabilitation prochaine de l'aquarium de Beni Saf



Réhabilitation prochaine de l'aquarium de Beni Saf
Dans l'optique d'améliorer et de développer la production halieutique, l'aquarium de Béni Saf, wilaya d'Aïn Témouchent, a été choisi pour abriter un des huit centres de recherche nationaux.
Une nouvelle qui a redonné espoir au secteur de la pêche dans cette wilaya de l'est du pays. Une bouffée d'oxygène. L'information a été annoncée par le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d'Aïn Témouchent, Abdelkader Zidi. Il a affirmé que l'aquarium de Béni Saf bénéficiera prochainement d'une opération de réhabilitation préalable à sa promotion en annexe halieutique. Le premier responsable du secteur de la pêche à Aïn Témouchent a indiqué que l'annexe halieutique (ex-aquarium) de Beni Saf sera érigée ensuite en annexe halieutique relevant du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA). Abdelkader Zidi a souligné que les travaux prévoient l'aménagement de l'édifice principal et du château d'eau. La démolition et la réalisation du logement abritant les chambres de passage pour les chercheurs et les aménagements extérieurs son également du programme. La coordination entre les universitaires et les pêcheurs est plus qu'impérative pour l'essor du ce secteur ankylosé, pour ainsi dire, depuis des années. Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques avait, de son côté, insisté, lors de sa dernière visite dans la wilaya, sur l'importance de cette réhabilitation pour rendre cette structure opérationnelle. Selon le même responsable, l'aquarium a été construit dans les années cinquante par les autorités coloniales. Il sera sauvegardé en tant que «partie prenante du patrimoine historique et culturel de la ville de Béni Saf et de toute la région ouest», en vue de promouvoir la recherche et la formation dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture. Créer un pôle d'attraction éducatif et touristique qui permettra de présenter la faune aquatique de la région est une priorité pour les responsables du secteur. Ajoutant que la future annexe halieutique sera chargée de la définition et la vulgarisation des différents types et techniques de pêche. La formation des pêcheurs marins, pour se défaire des techniques artisanales, est l'un des autres aspects que les responsables de la pêche ne veulent pas négliger. Une autorisation de programme de 110 millions de dinars, dont 10 millions pour l'étude, a été allouée à ce projet ambitieux. Cette enveloppe servira, entre autres, à la restauration des sous-sols contenant locaux techniques et bâches à eau douce et eau de mer, le rez-de-chaussée contenant le hall d'exposition (aquarium) et le premier étage comprenant des laboratoires de recherche et l'administration. Le directeur de la pêche et des ressources halieutiques a rappelé qu'un rapport préliminaire de l'antenne de Tlemcen, du bureau d'études et d'engineering public (BEREG), a mis l'accent sur les possibilités de récupérer cet espace légèrement endommagé par le séisme de décembre 1999 et par l'humidité marine. Le nombre de bassins sera probablement revu à la hausse. Cela permettra d'exposer un plus grand nombre de variétés d'animaux aquatiques au niveau de cette structure de recherche, unique dans la région Ouest. La richesse de la biomasse en milieu aquatique est importante dans la côte ouest. Par contre, la profondeur des fonds marins et le relief accidenté qui caractérise ces fonds nécessitent un matériel sophistiqué pour une meilleure exploitation de la richesse halieutique dans la région. A noter que l'aquarium a basculé, ces dernières années, entre les ministères de la Pêche et des Ressources halieutiques, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l'Environnement, pour revenir en fin de compte au secteur de la pêche. La future annexe halieutique de Béni Saf comporte actuellement 24 aquariums ou bassins sélectifs de 1 mètre cube. Ils devront être remplacés par des aquariums plus grands dits cosmopolites où vivront ensemble diverses variétés de poissons. Les autorités concernées n'ont, semble-t-il, pas lésiné sur les moyens matériels pour développer l'un des secteurs les plus importants dans la région.


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