Réhabilitation du site archéologique Achir à Médéa

Une enquête auprès du public sur le projet relatif à la protection du site archéologique Achir, commune de Kef Lakhdar, daïra de Aïn Boucif (120 km au sud-est du chef-lieu de wilaya), a annoncé la Direction de la culture de Médéa. L'enquête est lancée dans le cadre du plan de protection et de réhabilitation et des mesures d'urgence concernant le site archéologique Achir, conformément aux dispositions de l'article 11 du décret exécutif n° 3/323 du 5 octobre 2003 portant démarches de préparation d'un plan de protection des sites archéologiques et des zones protégées.D'une durée de 60 jours, l'enquête, qui a démarré lundi 6 juillet et qui s'étalera jusqu'au 3 septembre afin "d'associer les citoyens au projet de protection du site archéologique et en même temps d'offrir une tribune à tout un chacun d'exprimer ses suggestions et ses préoccupations sur le sujet". Pour rappel, le site archéologique Achir compte parmi les sites islamiques les plus importants du patrimoine national, témoin de la construction du 2e Etat musulman, après celui de l'Etat Rostémide, qui a été érigé par Ziri Benmenad en 936 de l'ère chrétienne, devenu la capitale du Maghreb central dont le frontières s'étendaient jusqu'aux limites de la Tunisie (Ifriqya) à l'est et aux limites du Maghreb à l'extrême ouest.
Le site est divisé en 3 parties dont la partie contenant le tombeau de Minzah Bent Soltane, la partie ouest où se trouvait le palais de Ziri, et la 3e partie contenant la structure du site Achir Bologhine, selon la description donnée par le service de la préservation du patrimoine de la Direction de la culture de Médéa. Cette dernière, qui invite les citoyens intéressés, notamment les habitants de la commune de kef Lakhdar, à "se rapprocher du siège de l'APC pour prendre connaissance du dossier relatif au projet d'étude du plan de protection et de réhabilitation du site archéologique Achir et pour donner leurs avis et suggestions concernant le sujet".
M. EL BEY