Réhabilitation du boulevard Adda Benaouda

Déception des habitants Le grand boulevard Adda Benaouda, symbole du Plateau Saint Michel, semble avoir perdu toute sa superbe depuis le lancement des travaux voilà déjà un an. En tout état de cause, l’état actuel des lieux est loin de refléter l’effet d’annonce lancé au tout début des travaux. A commencer par le non-respect des délais fixés pour chaque étape d’exécution du projet. Ceux qui ont le plus souffert de cette pénible situation, sont les habitants et les commerçants qui se plaignent des désagréments induits par les transformations de leur artère. Une fois les travaux sur le réseau d’alimentation en eau potable terminés, le revêtement de la voierie n’a pu retrouver, selon des techniciens, le niveau exigé par les normes internationales. Une visite sur site permettra certainement aux profanes de se rendre compte de l’état de dégradation avancée de la chaussée et de la très mauvaise qualité des travaux réalisés par une main d’œuvre non qualifiée et des cadres inexpérimentés. En effet, la pose des bordures des trottoirs ne semble avoir obéi à aucune norme et les ouvriers se sont contentés de faire dans l’à-peu-près. Pour les riverains, la différence entre les pierres taillées que l’on a enlevées et remplacées par des bordures est à ce point flagrante que la majorité des riverains regrettent leur enlèvement. En fin de compte, les pouvoirs publics ayant lamentablement failli, les commerçants que cette situation pénalise, ont décidé de financer la pose de carrelage au niveau de leurs locaux. Au niveau du secteur urbain de Sidi El Bachir, on avance que la pose du carrelage a été retardée à cause des prix jugés élevés et que d’autres propositions sont attendues. Cependant, si l’on se fie à certains cadres de l’APC, le boulevard Adda Benaouda devait devenir une artère pilote dont tout Oran peut s’enorgueillir. Pour l’instant, les habitants et commerçants du dit boulevard n’ont qu’une chose en tête, faire en sorte que les travaux soient terminés au plus tôt afin de ne plus devoir respirer les poussières qui s’élèvent du chantier.