Réhabilitation du Boulevard Adda Benaouda

Mise en place d’une cellule de suivi des travaux Suite aux anomalies constatées dans la conduite des travaux du réseau d’AEP au niveau du boulevard Adda Benaouda, l’APC d’Oran a, lors d’une réunion tenue hier au secteur urbain de Sidi El Bachir, mis sur pied une cellule de suivi et de contrôle des travaux d’aménagement de cette artère, appelée à coordonner l’ensemble des actions entreprises sur le terrain. Cette rencontre, élargie aux représentants de l’Algérienne des Eaux (ADE), des services de l’Hydraulique, de l’entreprise de travaux publics EPTRO, d’Algérie Télécom, de la division de la voirie et de la circulation, de l’administration des transports et de la Sonelgaz, ainsi que de la sûreté de wilaya, a été une ultime occasion pour tous les intervenants dans cette opération, de recenser l’ensemble des contraintes rencontrées sur le terrain et de sortir avec des recommandations pratiques, susceptibles de dénouer cet imbroglio qui a causé jusque là de nombreux désagréments aux riverains. En effet, les remarques et observations soulevées par certains intervenants, ont permis de faire le point de la situation, et de mieux situer les responsabilités de chacun. Dans ce contexte, le représentant de l’ADE n’y est pas allé de main morte en dénonçant un certain nombre d’irrégularités dans la conduite des travaux, précisant que ce qui a entravé jusque-là l’avancée des travaux de l’EPTRO, entreprise chargée de réaliser le bitumage de cette artère, c’est la non conformité des travaux en maints endroits, à l’exemple de cette bouche d’eau qui se trouve au même niveau que la chaussée. Ces contraintes sont à l’origine du retard dans la reprise du goudronnage, en plus du décapage et du compactage, et surtout de la réhabilitation de toute cette artère qui devait bénéficier d’une opération de relookage. Ce lifting comprend notamment le revêtement des trottoirs, la mise en place d’un nouveau mobilier urbain (abribus, candélabres pour l’éclairage public, des cross pour éviter dans le futur d’éventuels problèmes techniques, en sus d’une remise en l’état du corps de chaussée). Ce travail a coûté plus de 16 milliards au Trésor public, si on inclut aussi les travaux d’alimentation en eau potable et d’assainissement. Il constituera une opération pilote qui servira de modèle pour la ville d’Oran. Concernant toujours la réception des requêtes inhérentes au bon déroulement de cette réhabilitation du boulevard Adda Benaouda, nous apprenons que des travaux de branchement d’AEP, n’ont pas encore été réalisés, jusqu’à présent...