Algérie

Regroupement des cimetières chrétiens L'arrêté a été signé le 21 octobre dernier



Regroupement des cimetières chrétiens                                    L'arrêté a été signé le 21 octobre dernier
Une vingtaine de cimetières chrétiens de la wilaya d'Alger sera regroupée.
La wilaya d'Alger est concernée par l'opération visant le regroupement des sépultures des cimetières chrétiens. A cet effet, une liste des cimetières appelés à être regroupés a été établie. Les propositions ont été retenues par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales après qu'elles aient été formulées par l'ambassade de France en Algérie. Il est à rappeler que cette décision a été entérinée par un dispositif composé d'articles, en l'occurrence l'arrêté du 21 octobre 2011 modifiant l'arrêté du 23 juin 2011 relatif au regroupement de sépultures françaises.
A ce document officiel a été annexé un tableau mentionnant les cimetières français concernés. Ainsi, le cimetière de Belfort (El Harrach) regroupera les cimetières de Réghaïa, Bordj El Bahri ( Bouseklhoul), Bordj El Kiffan, Dar El Beïda. Le cimetière d'El Biar (cimetière du Mont d'or) regroupera les cimetières de Baba Hassen, Birtouta, Bouzaréah, Chéraga, Dély Ibrahim, Draria, El Achour, Kheraïcia, Mahelma, Ouled Fayet, Rahmania, Saoula, Souidania, Staoueli, Zéralda.Le cimetière du boulevard des Martyrs (boulevard Brue) regroupera le cimetière de Bir Mourad Raïs et celui de Birkhadem. Il convient de signaler que le cimetière chrétien de Kouba, situé à l'avenue des Frères Selami (La Croix) et celui d'Hussein Dey, qui fut autrefois attenant à l'église Saint-Jean, actuellement transformée en mosquée ne sont pas concernés par le regroupement. Selon des représentants d'une association locale, très instruits du dossier, ces deux cimetières ont eu le privilège d'être bien situés et toujours convenablement gardés.
«Ils ne présentent ni traces de vandalisme ni signes de dégradation avancée», a renchéri M. Karim, un des représentants du mouvement associatif. Toutefois, l'arrêté précité mentionne dans son article 2 que «les familles pouvant justifier, par tout moyen, de la sépulture de parents dans les cimetières mentionnés dans le tableau annexé au présent arrêté, disposent jusqu'au 31 janvier 2012 pour faire savoir au consul général, territorialement compétent, si elles souhaitent effectuer le transfert en France, à leurs frais, des restes mortels de leurs défunts.»
Concernant ce cas, la rédaction dispose d'un document émanant de l'Association pour la sauvegarde des cimetières français (ASCA). Le document précise qu'une adhérente émet un souhait de transférer vers Aix-en-Provence et à ses frais le monument funéraire ainsi que les restes mortels d'un parent. D'après ce document, il s'agit, en effet, de Jean Eugène Scheer. Reposant au cimetière de Birkhadem concerné par le regroupement, cette haute figure de l'enseignement fut inspecteur des écoles et fondateurs des écoles indigènes d'Algérie.
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